26 juin 2013

Actualité académique

Affectations d’élèves dans les lycées publics : des centaines de familles bretonnes toujours sans réponse.

Les commissions d’affectation des élèves dans les lycées publics de l’académie se sont achevées il y a quelques jours. Des familles apprennent actuellement que leur enfant n’est toujours pas affecté dans une classe de seconde pour la rentrée prochaine. Les secteurs de Vannes, Quimper et Rennes sont particulièrement touchés. En Ille et Vilaine par exemple, 400 élèves ne trouvent pas de place, 250 sur le bassin rennais. L’affectation dans certains établissements se joue même à l’âge comme ultime déterminant ! Dans l’incertitude, des familles qui font le choix de l’école publique, pourraient être tentées d’y renoncer en s’assurant d’une inscription dans un établissement privé de proximité.

Le SNES-FSU appelle les services du rectorat à mettre tout en œuvre pour satisfaire l’ensemble des demandes : des classes doivent être ouvertes au plus vite et des moyens complémentaires doivent être attribués aux établissements pour leur fonctionnement.

Le SNES-FSU précise aux familles concernées qu’elles doivent prendre contact au plus vite avec la DSDEN (Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale, ex Inspection Académique) de leur département, seule habilitée à instruire les dossiers d’affectations. Toute démarche des familles, individuelle ou collective, permettra de faire avancer favorablement et dans des délais raisonnables les dossiers toujours en attente. Le SNES-FSU invite par ailleurs ces familles à se faire connaître de la section académique du SNES (s3ren@snes.edu ; 02 99 84 37 00).

Pour répondre aux demandes des familles, il y a urgence à prendre en compte l’évolution démographique particulièrement dynamique dans la région Bretagne. Le SNES-FSU interpelle le Conseil Régional qui doit accélérer et amplifier son plan de constructions de nouveaux lycées publics. Des moyens d’enseignements supplémentaires s’imposent aussi pour couvrir la réalité des besoins. Des élèves sans établissement, d’autres affectés en surnombre dans des classes de seconde à 36 ou 37 élèves, c’est non !