7 décembre 2003

Actualité académique

Carte des langues 2003-2004 : peut mieux faire !

La nouvelle carte a été présentée en CTPA. Certes la copie a progressé : de 13 pôles allemand nous passons à 37, en espagnol de 3 à 7 ; donc, 133 écoles pour l’allemand et 17 pour l’espagnol ; mais on est encore loin du compte.

Le déséquilibre géographique est toujours aussi important (voir carte ci-dessous) : un centre bretagne désertique et des efforts d’implantation essentiellement concentrés sur l’Ille et Vilaine (16 pôles dans ce département , 7 dans chacun des 3 autres) .
Même si nous avons obtenu l’assurance que l’anglais LV2 serait ouvert dès la 6e pour les élèves qui auront commencé l’étude d’une autre langue en primaire il reste à convaincre que l’horaire de 2h prévu pour la LV1en 6e est insuffisant .
Quant à l’objectif de diversification on en est encore très loin puisque aucun pôle n’existe ni en italien, ni en russe, ni en chinois. Et pour les langues régionales ?… toujours le néant !

Nous poursuivons donc nos interventions à tous les niveaux : IA, chargé de mission, recteur ; nous exprmerons, une fois de plus, nos propositions : nouvelles ouvertures, maintien de la LV1 allemand en 6e même si le collège n’est pas pôle, proposer aux collègues germanistes volontaires en sous service, ou TZR d’intervenir en primaire, organiser une sensibilisation dès le CE1, informer réellement les parents (réunions , brochures...)

Il est évident que la carte répond à des objectifs de « rationalisation et d’optimisation des moyens », en clair à l’impératif de faire des économies. Pour le SNES, le service public doit répondre à d’autres objectifs, permettre une offre diversifiée et la plus égalitaire possible sur l’ensemble du territoire ; pour le moment on pourrait s’amuser à : dis moi où tu habites et je te dirai quelle langue tu apprendras !
Poursuivons donc le travail entrepris l’an passé pour vaincre les blocages : des possibilités d’ouverture existent mais ne sont pas retenues ( Morlaix, Loudéac...), des collègues volontaires ne peuvent intervenir en primaire etc...

Thérèse Jamet-Madec