Le rectorat a réuni mardi 1er juillet un groupe paritaire sur la carte des CIO dans l’Académie.
Étaient présents :
- pour l’administration : M. Jaunin (secrétaire général), Mme Benyahia (secrétaire générale adjointe) et Mme Grumetz (CSAIO)
- pour les représentants des personnels : FSU (6 avec 1 SNASUB et 5 SNES), SUD (1), FO (1), UNSA (1) et SGEN (1).
Le rectorat a confirmé qu’il devait répondre à la demande du ministère en novembre prochain et redéfinir la carte des CIO pour tenir compte des désengagements financiers des 3 conseils généraux (22, 56 et 35). D’autres réunions paritaires seront d’ailleurs programmées pour des points d’étapes. Un rendez-vous est d’ores et déjà annoncé en septembre.
La carte actuelle des 22 CIO est maintenue pour 2014/2015. Par contre, la rentrée 2015 se ferait avec 12 CIO. Le projet qui nous a été présenté ce matin est le suivant :
- Dans le 22 : Passage de 5 à 2 CIO avec St Brieuc et Guingamp
- Dans le 29 : Passage de 7 à 3 CIO avec Brest, Quimper et Carhaix
- Dans le 35 : Passage de 5 à 4 CIO avec Rennes, St Malo, Vitré et Redon
- Dans le 56 : Passage de 5 à 3 CIO avec Vannes, Lorient et Pontivy
La FSU a dénoncé ce pilotage budgétaire qui se substitue au pilotage par les missions dévolues à l’orientation scolaire et pointé toutes les dégradations prévisibles tant pour le service public que pour les personnels. Nous avons demandé que l’État abonde les budgets académiques pour compenser ces désengagements menaçant 10 CIO.
Le secrétaire général a reconnu que ce redécoupage était « le meilleur projet que l’administration puisse offrir » compte-tenu des crédits de fonctionnements autorisés par l’État et qui se limitent au financement de 12 CIO pour l’académie. Le recteur souhaite engager des discussions avec les communes, groupements de communes, conseil généraux et le conseil régional de Bretagne pour construire de nouveaux partenariats et aller au-delà de ces « 12 CIO d’État ».
La FSU sera attentive aux engagements qui seront discutés dans les prochaines semaines. Il y a fort à parier que des « financements croisés » dans une logique de « donnant-donnant », ne détournent les missions des CIO et des CO-Psy, affaiblissant de fait le rôle et la disponibilité des personnels auprès des élèves.
Poursuivons nos démarches auprès des élus locaux et des collectivités territoriales pour expliquer ce qu’est l’orientation scolaire et défendre le réseau des 22 CIO de l’académie. Les militants sont disponibles pour vous accompagner dans toutes vos rencontres. En plus de ce travail de conviction, la mobilisation de tous sera incontournable à la rentrée.
22 CIO et pas un de moins !
Les représentants du SNES et SNASUB-FSU au groupe de travail :
Claudine Renault, Solenne Ogier, Christine Le Page, Lionel Le Gruiec, Françoise Lethomas, Gwénaël Le Paih