Ces annonces ont soulevé beaucoup d’inquiétude chez les collègues.
Par ces transferts, l’État se désengage au profit des régions d’une partie de ses missions de
formation et de qualification pour tous.
Est-ce cela que nous voulons ? Non !

Nous réaffirmons le rôle central de l’orientation dans le système éducatif qui doit conduire à terme tous les
jeunes à jouer un rôle dans la société.

C’est pourquoi il n’est pas concevable de confier les CIO et la carte des formations professionnelles
initiales aux 26 régions qui induirait des réponses déterminées à court terme en fonction des besoins
économiques en région.

Cela augmenterait, de fait, des confusions entre le rôle de l’éducation nationale et les politiques
régionales qui mettent en avant l’adéquation formation-emploi à laquelle plus aucun économiste ne croît
au niveau national.
Pour nous, il faut, au contraire, renforcer la politique éducative nationale pour assurer la plus grande
égalité pour tous.

Confier l’orientation aux régions aurait des conséquences pour les élèves et les familles, pour les services
et les personnels.
Nous ne pouvons accepter la décentralisation des CIO et des missions des conseillers d’orientation
psychologues et directeurs de CIO : l’orientation est partie intégrante du service public d’éducation
nationale et des objectifs de démocratisation de l’accès aux études et à la qualification.

Nous réaffirmons qu’il est nécessaire de différencier les publics. On ne peut répondre de manière
identique aux problématiques des adolescents et des adultes.
Nous demandons l’abandon de ces
propositions, le maintien du réseau des CIO
dans l’éducation nationale, du statut de
fonctionnaire de l’Éducation Nationale pour les
conseillers d’orientation psychologues et les
directeurs de CIO, le respect des missions et
des conditions d’exercice identiques sur tout le
territoire, au service des jeunes, des parents et
des équipes d’établissements.