13 mai 2005

Sections départementales

GREVE UNITAIRE ET JOURNEE D’ACTION LUNDI 16 MAI 2005.

Pour une autre conception de la solidarité,

 La solidarité : OUI !
 L’injustice : NON !

RASSEMBLEMENT UNITAIRE

FORUM-ECHANGE-DEBAT sur les enjeux d’une vraie solidarité de 11 h à 14 h, Espace Mandela - LANESTER.

Venez avec votre pique-nique...

 Le retour au travail gratuit : inacceptable !
Pour tenter de répondre aux attentes d’une opinion publique choquée par l’incapacité du gouvernement à faire face aux conséquences tragiques de la canicule de 2003, le premier ministre créait une journée dite de « solidarité en faveur de l’autonomie des personnes âgées et handicapées ». Dès 2005, tout salarié du public ou du privé devrait travailler une journée supplémentaire. Cette journée ne sera pas payée. Une petite partie de la richesse produite ira dans une Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (une journée de travail équivaut à 0,45 % du salaire annuel, mais les employeurs n’en reverseront que 0,3 % à cette caisse !). Il s’agit bien de travail gratuit imposé aux seuls salariés actifs, puisque les professions libérales, les artisans sans employé, les exploitants agricoles...et les parlementaires, ne sont pas concernés.

 Une décision injuste et inéquitable :
Les incidences de cette journée de travail gratuite, c’est 7 H de travail en plus pour le salarié, mais 0 € de gain et des frais de déplacement supplémentaires...Imposer une journée de « corvée » aux seuls salariés, alors que plus de 10 % de la population active est au chômage et que les profits atteignent des niveaux records, constitue une provocation.

 Un gouvernement sourd :
Depuis des semaines, les organisations syndicales, les associations, les parents d’élèves, attirent l’attention du gouvernement sur ce qui s’est passé dans le Gard et le Territoire de Belfort, deux départements qui avaient fixé cette journée au lundi de Pâques : écoles désertées, transports scolaires vides, cantines sans pensionnaires ! Des millions d’euros de gâchis en perspective pour le 16 mai !

 D’autres choix sont nécessaires pour une vraie solidarité :
Le vieillissement de la population, la croissance du nombre de personnes dépendantes, la nécessité de répondre humainement à l’autonomie réduite des personnes âgées et handicapées, conduisent légitimement à une croissance des dépenses de santé. Il faut y répondre par une véritable solidarité inter-générationnelle engageant toutes les richesses créées dans le pays. La France a aujourd’hui les moyens d’améliorer son système de santé, notamment en faveur des personnes dépendantes, en consolidant notre Sécurité Sociale, en consacrant une part plus grande des richesses à la satisfaction des besoins sociaux.