18 décembre 2011

Observatoire et stages

GT Breton du 7 décembre 2011 : Compte rendu

Présents : Mr Thurat, Mme Bailly Le Gall, Mr Guillou, Mme Kieffer, Mme Sohier,
Paul Molac pour Div Yezh, Mme Chapalain pour Diwan , un responsable de
Dihun, Mr Verney pour la DDEC du Morbihan, Mme Louarn pour la Région,
Mr Jakez pour l’office public.
Pour la FSU : Jean-Marc Cléry, Thérèse Jamet-Madec, Armelle Le Coz , Jacques Brillet

Voici une synthèse du 2e groupe de travail sur le breton. Pouvez vous nous
envoyer vos remarques avant la tenue du CALR du 6 janvier notamment sur la
question de l’intervention possible de professeurs de second degré volontaires
dans le premier degré ?

1 - l’enseignement optionnel :

IPR : L’enseignement Initiation à la langue à la langue et à la culture fait l’objet de
programme et l’horaire est d’une heure quand effectif inférieur à 16 ; de 2 h quand effectif
supérieur est égal ou supérieur à 16.
L’enseignement B03 ou LV2 bis est de 2 h par semaine quand effectif inférieur à 20 et de
3H quand effectif égal ou supérieur à 20. Il peut donner lieu à une mention au DNB si le
niveau A2 est atteint.
Au lycée l’enseignement de la LV2 est de 3 h par semaine. Il y a aussi un enseignement de
LV3. Pour cet enseignement, les programmes sont les mêmes que les autres langues
vivantes.
A noter que pour ouverture de la LV3, il faut 10 élèves en seconde. . Ce qui n’a pas été le
cas à Félix le Dantec (Lannion) mais à Pavie (Guingamp)
Bilan : une LV3 dans le 35, dans le 56, dans le 22 ;2 dans le 29

FSU : Un constat n’est pas un diagnostic. Il faudrait réfléchir de manière urgente à
l’initiation en primaire pour alimenter l’enseignement optionnel au collège. A noter qu’il
faudrait se pencher sur les élèves de classes bilingues qui ne poursuivent pas
d’enseignement au collège et qui représentent 40% des effectifs. Il est clair qu’un
enseignement d’une heure pour ces élèves n’est pas attractif. De plus, il faudrait généraliser
l’offre aux familles, ce qui n’est pas fait pas et loin de là. Pourquoi ? D’autant que comme le
rappelle Mme Kieffer, les heures attribuées pour le breton ne sont pas fongibles. L’institution
doit intervenir pour informer les chefs d’établissement afin que ceux-ci informent les
familles de l’offre du service public.
Pour l’initiation au primaire, une solution ne serait-elle pas d’avoir recours aux collègues de
breton du second degré volontaires puisque cet enseignement n’existe que dans le
Finistère. Elle est assurée par des intervenants associatifs car tous les maîtres itinérants ont
été supprimés.
Il faudrait aussi éviter la rupture au cycle 3 quand l’enseignement de l’anglais est introduit.
La FSU propose une expérimentation d’une sécurisation de parcours dans un territoire en
informant familles, chefs d’établissement, en assurant l’initiation par des collègues du
second degré volontaires.

Mr Thurat synthétise, car accord des présents, en disant qu’il faut, en effet,
sécuriser le parcours en ce qui concerne cet enseignement optionnel, qu’il faut
mieux mobiliser les moyens. Il retient l’idée d’informer les chefs d’établissement
du second degré lors de prochaines rencontres .Il pose la question du territoire
qui serait choisi par l’expérimentation. Il répond à la Région qui a posé la question
des moyens en précisant qu’il n’y aura pas de transfert de charges vers les
collectivités territoriales.

2 - GRH – « Vivier »

Mr Guillou signale qu’il y avait 18 postes au capes externe et qu’il y a eu 17 admissibles. Au
concours interne, il y avait 17 inscrits pour 2 postes. Deux seuls présents et un admissible.
En ce qui concerne l’enseignement catholique : 5 postes ; 6 admissibles. Quant à Diwan : 2
postes ; 4 admissibles. A Nantes sur 54 copies, O admissible.
Le concours devient, selon Mr Guillou, un examen.
Il s’inquiète du niveau de la maîtrise de la langue bretonne par certains candidats.
En Master 1 à Rennes, un seul étudiant.

Mr Guillou pense que la formation en langue bretonne doit avoir lieu avant le master 1
La région soulève avec véhémence le problème de la formation assurée par l’UBO.

La FSU souligne la nécessité de communiquer sur la formation et sur le métier de manière
positive, de faciliter l’entrée dans le métier car les difficultés sont plus grandes pour les
stagiaires enseignant le breton, de diversifier les formations.

Mr Thurat dit qu’en effet les concours ne suffisent pas au recrutement des
enseignants de et en breton et propose des congés de formation avec un plan sur
plusieurs années. Cette possibilité doit être vue au moment de la présentation du
BOP.
Quant à la difficulté de l’entrée dans le métier, elle doit être traitée au cours de la
formation.
Il s’engage à faire part au Recteur, chancelier des universités, des problèmes
posés par la Région sur la formation à l’UBO.

La FSU évoque le problème du remplacement. Quid aussi des conseillers pédagogiques
dont l’existence serait menacée.
Elle parle aussi de la formation continue et du soutien de collègues momentanément en
difficulté. Elle rappelle qu’il revient à l’institution et à l’inspection notamment d’assurer ce
soutien et cette formation sans stigmatisation.

Monsieur Thurat conclut ce 2e GT en disant que les 4 points travaillés lors de ces deux GT
seront présentés au CALR du 6 janvier.
Il répond à la demande de la FSU qui a rappelé que les textes prévoient deux CALR, ce qui
permettrait de traiter les ouvertures dans le premier degré et pas seulement dans le second
degré. Il propose un GT qui permet un travail plus approfondi, un CALR et des groupes de
travail départementaux pour traiter les questions premier degré. Accord des présents.
Ce GT a été comme le premier très constructif et a permis de faire avancer des dossiers
pourtant très complexes.

Jean Marc Cléry et Thérèse Jamet-Madec
Pour le SNUipp, Armelle le Coz et Jacques Brillet.

cr breton (version PDF)