10 décembre 2003

Sections départementales

Grand débat au lycée Colbert (Lorient)

Celui-ci est organisé sur 2 demi-journées : lundi en matinée, vendredi après-midi.
Les présents : délégués élèves convoqués et non invités, au maximum 10 parents, environ 60% de profs, 30% de TOS dont la majorité a préféré le boycott.

Lundi la première séance s’est déroulée, elle était animée par M. LENORMAND adjoint au maire de LORIENT (PS).

L’animateur découvrant l’organisation à son arrivée, il n’a pas été difficile d’intervenir dès le départ.

En utilisant la déclaration du SNES National resituant le contexte du débat, les déclarations instructives à la commission des finances du 28 octobre, l’actualité locale (TZRs, licenciements des contractuels) et en terminant par une lecture de la lettre des co-secrétaires nationaux adressée au ministre la salle a vite été chauffée.

L’applaudissement des personnels a quelque peu agacé notre chef d’établissement, l’unique délégué SNALC et quelques anti-SNES de nature, notre prise de parole étant jugée non démocratique.
Un collègue du SNES a rappelé notre représentativité (élections au CA et là il n’y a pas photo).
D’entrée l’ambiance était donnée, pour nous nous participions au débat (heures de services) mais sans y croire.

L’animateur a lancé le débat, 2 brochures étaient distribuées par l’institution avec des graphiques, des tableaux bien choisis….

Ce n’est pas grave nous avons fait de même avec les brochures SNES en particulier pour les quelques élèves qui ne l’avaient pas encore.

2 questions ont été traitées :

 Comment l’école doit-elle s’adapter à la diversité des élèves ?
 Comment préparer et organiser l’entrée dans le supérieur ?

Nous avons abordé : La formation pour un métier (Echec de l’apprentissage en Bretagne), le coût du doublement, des élèves ont évoqué leur crainte de l’avenir, une élève a même évoqué le problème des retraites….
Un enseignant (nouveau dans l’établissement ) a demandé pourquoi l’on ne faisait pas nos cours en amphi (Il n’est pas encore construit, heureusement….)

L’animateur, le chef d’établissement ont insisté sur la nécessité de revoir la pratique des enseignants….

Bref l’impression générale :

Une discussion de café du commerce

Beaucoup de collègues ont confirmé qu’ils ne se déplaceront pas vendredi, certains sont furieux et n’écartent pas l’idée d’une reprise de l’action.

Vendredi nous abordons une question imposée par le chef d’établissement :

Comment faire mieux avec les moyens dont on dispose ?
Sans doute que le bénévolat généralisé permettrait de progresser….

D’autre part la Presse n’a pas pris en compte nos interventions, nos arguments, cela s’est vérifié dans l’édition du lendemain.

Philippe Léaustic
Pour le S1 du lycée Colbert