Comme chaque année, le Ministère prépare la note de service qui définira les règles concernant les mutations. Depuis la mise en place du mouvement national à gestion déconcentrée en 1999, le SNES dénonce ce mouvement qui contraint les titulaires comme les stagiaires à muter « à l’aveugle » (on obtient lors de la phase interacadémique un ticket d’entrée pour une académie sans savoir où l’on sera finalement affecté lors de la phase intraacadémique). Ce mouvement a contribué à des affectations de plus en plus massives de stagiaires sur les académies dites déficitaires (Créteil, Versailles, Lille).

La note de service de l’an dernier a constitué un recul supplémentaire pour les stagiaires :
 bonifications familiales uniquement sur l’académie du conjoint et les académies limitrophes (alors qu’elles étaient octroyées auparavant sur toutes les académies)
 disparition de la bonification de reclassement pour les stagiaires IUFM.

Cette année, si nous ne réagissons pas collectivement, c’est un véritable bouleversement des règles de mutations qui se prépare.
Le Ministère a d’abord envisagé de supprimer purement et simplement le droit à rapprochement de conjoint pour les stagiaires. D’autre part, il prévoyait d’avancer la date d’appréciation des situations familiales (mariage, PACS, enfants) au 1/09/2004 ! ! ! En clair, si votre conjoint n’est pas à ce jour officiellement reconnu, il n’existe pas
 !
Sur l’intervention du SNES et du SNEP, le Ministère semble reculer sur ces deux points. Mais la date de prise en compte des situations serait fixée à fin octobre 2004 au plus tard.

Ces signes sont certes importants mais ils ne pourront être considérés comme acquis que lors de la publication de la note de service 2004 (vers la fin octobre).
D’autres points restent alarmants, comme la création du dispositif de profilage des postes dit APV (voir pétition jointe) qui menace de façon très grave l’équilibre général des barèmes, la prise en compte des situations individuelles et familiales et risque de limiter les possibilités de muter en les soumettant au bon vouloir des Recteurs.

Il est donc urgent d’agir massivement et collectivement pour faire reculer le Ministère sur un projet qui menace à très court terme la mobilité géographique de tous les collègues.

Avec le SNES, il faut exiger le retour à un mouvement national juste, transparent et équitable.

Signez et retournez dès aujourd’hui la pétition jointe !

pour signer directement en ligne : cliquer ici

Faites signer en téléchargeant et en renvoyant la pétition
 par courrier au SNES, 1 rue de Courty, 75007 PARIS
 par fax au 01.40.63.29.78

petition mutation 2005