5 juillet 2009

Actualité académique

Reconquête du mois de juin en lycée et baccalauréat

Politique de communication et ses effets d’annonces obligent, Darcos lors d’une conférence de presse s’exprimait en ces termes :
« grâce à un gain de 3 à 4 semaines de cours, le baccalauréat reprend sa juste place grâce au déroulement simultané des épreuves d’examen, des cours et des conseils de classes ….
La surveillance des épreuves sera assurée majoritairement par des personnels non-enseignants afin de permettre aux professeurs d’assurer les cours jusqu’à la fin de l’année scolaire ».

Il s’agit bien évidemment d’un leurre qui sur le terrain se traduit non seulement par une surcharge de travail pour les collègues mais qui nuit aussi gravement au baccalauréat.

1. allongement de la durée de l’année scolaire

Dans l’académie le SNES a mené une enquête sur la date de fin des cours. Parce qu’il est matériellement impossible de mener de front par manque de personnels (mais aussi de locaux) cours, surveillances, corrections du bac, oraux …. nombre de chefs d’établissements ont d’emblée fixé la fin des cours au 12 juin, d’autres ont tenté d’aller plus loin et certains très zélés ont imposé la date du 26 juin voir au-delà.
Vous trouverez l’analyse complète par département et établissement sur le site du S3.

Dare de fin des cours des secondes

2. organisation du baccalauréat et des corrections inacceptables

 le Snes est intervenu auprès de la DEXACO et des chefs d’établissements pour que, en fonction des calendriers de corrections, des oraux, les collègues convoqués parfois en dernière minute soient déchargés de surveillance.

 Nous avons été alertés par des collègues de disciplines différentes sur les protocoles mis en place par les IPR. Ces protocoles multiplient les réunions de concertation, d’harmonisation, et donc les déplacements parfois dans l’incohérence la plus totale, alors même que les délais de correction sont très largement réduits cette année, la date limite de saisie des notes étant le 2 juillet à 12h

 l’administration a tenté de nous rassurer en indiquant que certes les délais étaient raccourcis mais que le nombre de copies par correcteur avait diminué ! A vérifier !
En tout état de cause, les collègues vont devoir corriger « non stop » y compris le samedi et dimanche. A l’Education nationale on a sans doute devancé la loi sur le travail le dimanche !

Que faire ?

 Nous invitons chaque correcteur à adresser un message au responsable de la DEXACO et au Recteur. Vous trouverez en annexe un modèle à adapter

 Lors des commissions d’harmonisation et des jurys il faut impérativement intervenir et remettre au président un texte-pétition à faire parvenir à la Dexaco (Division des Examens et Concours) et au Recteur pour dénoncer les conditions de travail (nombre de copies, délais, surcharge de travail, qualité du travail...) et exiger une évaluation sérieuse de la reconquête du mois de juin. (Transmettre une copie à la section académique)

 La section académique du Snes s’adresse au Recteur pour lui demander d’allonger d’au moins un jour les délais de correction. ( le courrier sera en ligne sur le site du S3)

Le Snes académique adressera à tous les collègues syndiqués une enquête sur le bac ; outre l’aggravation des conditions de corrections, c’est la crédibilité même de l’examen qui est en jeu. Sur la base des résultats de cette enquête nous demanderons qu’au CTPA de rentrée, ce point soit mis à l’ordre du jour.

modèle de courrier à adresser au directeur de la dexaco Ce.dexaco@ac-rennes.fr

modèle à adapter