31 août 2013

Sections départementales

Retraites : Manifestations le 10 septembre dans le Finistère

Rassemblements à 11h le mardi 10 septembre :

Quimper, place de la Résistance

Brest, place de la Liberté

Morlaix, place de la Mairie

Quimperlé, Coat Ker

Carhaix, Place du champ de foire

Ce projet de loi qualifié de juste par le gouvernement, accroît en réalité la fragilisation de notre système de retraites.
Les quatre organisations syndicales de la Fonction Publique se félicitent d’ores et déjà de certaines options abandonnées par le gouvernement suite à la pression exercée collectivement comme, par exemple, la mise en cause du calcul de la pension sur les six derniers mois.
Dans le même esprit, les quatre organisations prennent acte des mesures concernant la pénibilité et les injustices faites aux femmes et aux temps partiels.
 
Pour autant, ce projet s’inscrit clairement dans la logique régressive construite par les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010.
L’annonce d’un allongement de la durée des cotisations à 43 ans, en 2035 pour les natifs de 1973 et après, constitue une provocation et une véritable hypocrisie. Cet allongement recule de fait l’âge de départ à la retraite et signe inévitablement la baisse des pensions pour tous les futurs retraités. 
En 2010 l’actuelle majorité gouvernementale a combattu la loi Fillon. Le projet actuel non seulement valide celle-ci mais l’aggrave bel et bien. Ce que nous n’avons pas accepté en 2010 nous ne l’accepterons pas davantage en 2013 ! S’agissant du financement, encore une fois, le gouvernement fait le choix de réduire le pouvoir d’achat des salariés et des retraités et déroule un tapis rouge pour le monde de l’entreprise qui sera le seul à bénéficier d’une mesure de compensation en échange de la hausse des cotisations patronales.
Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois.
Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose de revaloriser réellement le SMIC et d’en finir avec le gel du point d’indice. 
Dans une situation où il y a près de 5 millions de chômeurs et chômeuses, où la moitié des salariés ne sont plus dans l’emploi au moment de faire valoir leur droit à la retraite, les projets du gouvernement sont inacceptables.