Journée nationale d’action du 19 mars 2011 -
Appel des organisations finistériennes signataires du collectif « L’école est notre avenir »

Dans le Finistère, rassemblements

Brest - 11h - Place de la mairie

Quimper - 11h30 - devant la Préfecture

L’éducation n’est plus une ambition pour ce gouvernement. Il aura supprimé 50 000 postes dans le service public d’éducation en cinq années mettant en difficulté écoles et établissements, dégradant de façon systématique les conditions d’accueil, de formation et de qualification des élèves, détériorant les conditions de travail de l’ensemble des personnels. La Révision générale des politiques publiques (RGPP) aura déstabilisé les personnels et affaibli les capacités de nombreux services comme celui de la Jeunesse et des Sports. Les universités sont confrontées à des difficultés budgétaires et des promesses non tenues.

Le service public d’éducation, cible de la chasse budgétaire, est tiré vers le bas.

À la rentrée 2011, ce seront 16 000 postes supplémentaires qui seront supprimés malgré l’augmentation des effectifs d’élèves. Les conséquences auront des effets immédiats sur la taille des classes dans les écoles, les collèges et les lycées, la scolarisation des enfants de deux et trois ans, les élèves en difficulté, le fonctionnement des services et l’offre d’enseignement… Le gouvernement fait le choix de la régression. Il a fait aussi ce choix en supprimant la formation initiale des enseignants entraînant ainsi démissions et effondrement du recrutement. Dans le même temps, la majorité parlementaire a décidé de favoriser l’enseignement privé au détriment du service public.
Le gouvernement ne prépare pas l’avenir. Ses choix dessinent une École où les inégalités seront renforcées, une École plus dure pour les moins favorisés, une École où la concurrence entre établissements, par l’abandon de la sectorisation, sera la règle. Les enquêtes internationales le confirment : les inégalités se creusent (enquête PISA), tandis que la France se place au dernier rang des pays de l’OCDE en terme d’encadrement des élèves. A toutes ces préoccupations, le gouvernement ne répond qu’avec des effets d’annonce.

La mobilisation citoyenne doit permettre d’inverser ces choix. Les organisations, rassemblées dans le Collectif « L’École est notre avenir », appellent tous ceux et toutes celles qui soutiennent le service public d’éducation et son engagement permanent pour la réussite des jeunes, sans distinction de fortune et d’origine, à une journée nationale d’action le samedi 19 mars.