29 mars 2010

Actualité académique

TZR : Alerte maximale !!! Opération zéro mutation…


formation des maîtres sacrifiée : tract pétition


Rassemblement devant le rectorat de Rennes

le mercredi 7 avril à 15h


Et pour les collègues du Finistère :
Mercredi 31 mars 2010, à 15h00 IA Quimper


info-flash spécial TZR

Nous vous annoncions dans le SNES Bretagne spécial mouvement intra-académique quecelui-ci se présentait sous les pires augures pour les TZR (cf. article « TZR : Alerte !!! »).

Les dernières informations communiquées par le rectorat nous rendent encore plus pessimistes.
Nous en savons en effet davantage à présent sur le blocage des postes pour nos pauvres
collègues stagiaires affectés à la rentrée prochaine sur 18h. Ainsi 80 postes à 18h sont d’ores et déjà bloqués pour le mouvement intra-académique, ainsi que 74 BMP (blocs de moyens
provisoires à 18h) affectés aux TZR lors de la phase d’ajustement, autrement dit autant de postes
fixes et d’affectations à l’année qui disparaissent. Sachant qu’il en manque encore 72 pour
finir d’accueillir les stagiaires et qu’il faudra bien les trouver quelque part !

Le Secrétaire Général,
à priori assez serein, affirme que selon lui le mouvement intra-académique ne sera pas « impacté » sauf peut-être en sciences physiques et en espagnol, compte-tenu des 995 postes offerts
au mouvement. Vous pouvez aller vérifier sur SIAM ; en ce qui nous concerne, les 995 postes,
on les cherche toujours… Nous les avons recomptés pour le mouvement INTRA de juin 2009 :
ce sont 500 postes vacants qui étaient mis au mouvement, 2 fois moins que les prévisions extravagantes
du rectorat. Autant dire que le mouvement intra-académique sera quasiment inexistant
et que ni les très généreux 50 points de stabilisation offerts par le rectorat aux TZR, ni les
bonifications liées à l’ancienneté sur zone n’y changeront rien ! La politique de stabilisation des
TZR aura donc pour effet de grossir à nouveau les rangs des TZR après la suppression à la
rentrée 2009 de 110 postes de TZR. Autrement dit, machine arrière ! Certains se diront peutêtre
qu’avec un nombre plus important de TZR, les conditions de travail seront moins pénibles…
Croyez-vous ? Nous, nous croyons au contraire que le rectorat, qui reste soumis à une forte
contrainte budgétaire, ne compte pas pour autant abandonner sa politique clairement exprimée
de ’rentabilisation’ des TZR et nous craignons que les affectations hors discipline ne se multiplient.
Et ce ne sont pas nos collègues de STI qui vous diront le contraire ! Si on y ajoute ce
nouveau texte de la fonction publique qui autoriserait bientôt le rectorat à licencier au bout de 3
refus de postes, il y a vraiment du souci à se faire…
Quels seront les impacts sur la phase d’ajustement ? Tout d’abord les 72 BMP qui vont être
réservés à des stagiaires représentent autant d’affectations à l’année qui vont disparaître. Et il
est évident que ce seront prioritairement des BMP à 18h sur un seul établissement. Autrement
dit, les BMP qui resteront seront surtout des petits BMP qui impliquent des compléments de service
et donc des affectations sur plusieurs établissements.

Par ailleurs, le rectorat envisage d’affecter partout où il y aura des stagiaires, des TZR qui
devront remplacer ponctuellement tantôt le stagiaire, tantôt le conseiller pédagogique
(qui ne sera pas déchargé de cours pour le tutorat !), lorsque l’un devra laisser ses classes
pour assister aux cours de l’autre et vice et versa. Non seulement, le TZR se verra reléguer
à la fonction de ’bouche-trous’, mais en plus ces affectations ne sont prévues que sur une
période de 8 semaines entre la rentrée et les vacances de la Toussaint. Les collègues TZR qui
seront affectés sur ces fonctions se verraient donc de fait privés d’une affectation à l’année.

Nous intervenons sans relâche auprès du rectorat, du Ministère pour renverser cette politique
proprement ignoble ! Si le rectorat reste sourd à nos objections, il faudra envisager une action
forte, et nous le rappelons encore une fois, seule une mobilisation du plus grand nombre de TZR
peut laisser espérer un infléchissement de la politique du rectorat…

Morgane Petiteau