info flash n°4


Faites vous plaisir... Quoique...


Mon lycée / collège est meilleur que le tien ! la preuve mon chef d’établissement a mieux rempli le formulaire internet et mieux su faire sa pub auprès des parents que le tien... La preuve par la circulaire rectorale...

circulaire adressée aux chefs d’établissement

MANIFESTATION NATIONALE

Dimanche 18 mai à PARIS

Pourquoi manifester à Paris, le 18 mai ?

Alors que le Ministère travaille sur les bases du rapport Pochard, porteur de dramatiques dégradations de nos
conditions de travail ; alors que la mise en place progressive du ‘Socle Commun’ signifie la révision à la baisse de toute
ambition éducative pour la jeunesse de notre pays, au travers par exemple de la mise en place du bac pro en trois ans et
du risque de la disparition pure et simple de la voie technologique en lycée ; alors que nos salaires s’effritent d’année en
année ; nous devons nous mobiliser , nombreux et déterminés pour porter au plus haut nos revendications.

Pour un collectif budgétaire

Abandon des suppressions de postes, réouverture des postes aux concours, titularisation des non-titulaires ;
Rattrapage salarial, prélude à une véritable revalorisation de nos métiers.
Pour un abandon des propositions du rapport Pochard.

Pour une autre politique éducative

autrement ambitieuse pour tous les jeunes, avec entre autre l’abandon de la réforme des bacs pro.

Inscriptions auprès de vos sections d’établissement ou départementales :
 SNES Côtes d’Armor – 18 rue de Brest – 22000 St-Brieuc.
 SNES 29 113 route de Pont L’Abbé 29000 Quimper
 SNES 35 9 avenue Chardonnet 35000 Rennes
 SNES 56 Cité Allende 12 rue de Colbert 56100 Lorient


Appel à la mobilisation pour une politique éducative ambitieuse

(appel de l’intersyndicale)

Le budget 2008 qui sera appliqué à la prochaine rentrée est contesté par les élèves, les parents d’élèves, les personnels, les étudiants, les associations éducatives complémentaires de l’enseignement public et tous les partenaires de l’École. Les mobilisations vont croissantes et portent l’exigence de moyens pour la réussite et la démocratisation du système éducatif.

Les 11 200 suppressions de postes entraîneront des classes surchargées, rendant impossible le suivi individuel des élèves. Dans le second degré cela va conduire à des disparitions de formations et d’options et la fin de dispositifs pédagogiques et de soutien innovants.

Conjuguée aux retraits de moyens, la mise en place précipitée, sans réflexion préalable et sans concertation suffisante, du bac pro 3 ans dans les LP, suscite des inquiétudes légitimes quant à la prise en charge des élèves en enseignement professionnel en particulier ceux qui sont en difficulté.

Dans le premier degré les projets de programmes traduisent une vision passéiste et rétrograde de l’École, ainsi qu’un recul pédagogique et didactique. Ils remettent en cause les cycles et s’accompagnent d’une apparente volonté d’externaliser l’aide aux élèves en difficulté en rejetant la responsabilité de l’échec scolaire sur les familles.

Ce budget de rigueur et les suppressions de postes concernent tous les secteurs comme l’Éducation nationale mais aussi l’Enseignement Agricole Public et tous les personnels, se traduisant par une aggravation des conditions de travail et un fonctionnement plus difficile pour notre système scolaire.

Les annonces budgétaires pour les prochaines années confirment que cette politique de régression en lien avec la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques) pourrait s’installer dans la durée.

La transformation de l’École implique une toute autre dynamique pour le système éducatif et pour les métiers de l’éducation.

 Pour obtenir des budgets ambitieux qui permettent une transformation de l’École,

 Pour mettre en œuvre une autre politique éducative mettant la réussite de tous les élèves au centre de ses préoccupations,

Les organisations signataires appellent à poursuivre et amplifier les mobilisations en cours :

* en organisant localement, dès la rentrée des vacances de printemps, des rencontres entre parents, lycéens, personnels de l’éducation et responsables des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public pour mieux les informer.
* en développant dans la durée des actions s’opposant aux conséquences du désastreux budget 2008 :

— par une journée nationale d’actions diversifiées le 15 mai,

— par l’organisation samedi 24 d’une grande journée de mobilisations, de rencontres avec la population et de manifestations dans tous les départements.

Ceméa, Confédération Étudiante, CRAP-Cahiers pédagogiques, FCPE, Ferc-CGT, FIDL, Les Francas, FSU, GFEN, ICEM-Pédagogie Freinet, Jeunesse au Plein Air, Ligue de l’Enseignement, Sgen-CFDT, Sud Éducation, Sud Étudiant, Unef, UNL, Unsa Éducation