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Hors Classe 2008


Des outils à l’initiative d’établissements (Colbert, Zola) contre les heures supplémentaires attribuées en grand nombre dans les DGH ce qui permet de supprimer des postes.


La forte mobilisation des fonctionnaires et tout particulièrement
des personnels de l’Education
Nationale (60% de grévistes) le 20 novembre dernier a
contraint le Ministre de la Fonction Publique, E. Woerth
à ouvrir des négociations salariales en décembre.
Il refuse de négocier sur la nécessaire revalorisation
du point d’indice et le rattrapage des pertes et propose
de simples aménagements via une individualisation
des rémunérations basée sur le « mérite » de chacun.
Quel que soit le secteur, le gouvernement dit répondre
à la question de perte de pouvoir d’achat sans
augmenter les salaires. Il prétend limiter l’augmentation
des prix à la consommation, sans dire comment,
et veut imposer le développement des heures supplémentaires
au nom du dogme présidentiel "travailler
plus pour gagner plus". Il refuse donc d’envisager
toute mesure collective. C’est inadmissible
quand, dans le même temps, il offre aux plus riches
des cadeaux fiscaux à hauteur de 14 milliards d’euros
par an (Loi TEPA votée à l’été 2007).

Pas question de s’arrêter en chemin, les négociations
ont ouvert une brèche, nous devons poursuivre
et contraindre le gouvernement à ouvrir de
véritables discussions en lieu et place de ce marché
de dupes.

La question salariale n’est qu’un des éléments de la
politique sarkoziste de démantèlement et de casse
des services publics : la révision générale des politiques
publiques (RGPP) est l’outil de ce dynamitage.
Elle est guidée par la volonté de réduire de façon
drastique les dépenses publiques : suppression de
160 000 emplois d’ici 2012.

L’Ecole mais aussi les services de santé sont
directement menacés !

La RGPP, c’est aussi la remise en cause des
règles statutaires. Les premières informations sur
les conclusions de la commission Pochard vont dans
ce sens : dénonciation des concours dits "trop
lourds et inadaptés", recours aux contrats renforçant
ainsi le poids de
la hiérarchie, retour à
la bivalence, annualisation
des services,
allongement de la présence
dans les établissements,
redéfinition
des missions des
enseignants... Xavier Darcos a dit tout récemment
que pour gagner plus les enseignants devraient
« payer de leur personne ».

A l’Education Nationale,

ces décisions se traduisent par
la suppression, à la rentrée 2008, de 9 130 emplois
dans le seul second degré :
 1 500 au titre de la baisse démographique
 1 700 au titre de la rationalisation et de l’efficience
de l’emploi des TZR (comprendre : "presser davantage
le citron", dégradation des conditions d’affectations et
de travail…)
 3 500 transformés en heures supplémentaires
 2 130 emplois de stagiaires (15% de recrutements
en moins qu’en 2007) soit 950 emplois à plein temps
dans les établissements dès septembre 2008
 300 emplois de MISE
 auxquels s’ajoute la suppression de 400 emplois
administratifs

En 5 ans, 30 000 emplois auront été supprimés et ce
n’est pas fini : le gouvernement a annoncé 70 000
suppressions d’ici 2012.

Rentrée 2008 Une ponction de 205 emplois pour notre académie.

Le recteur a déjà communiqué en minimisant les chiffres
 : il ne retient pas les 119 emplois transformés en
HS considérant que les HS sont des moyens qu’il met
dans les établissements.

Cette ponction est inférieure à celle initialement prévue :
depuis plusieurs années l’académie de Rennes est
sous dotée par rapport à la moyenne nationale. En
réponse à nos interventions répétées, le ministère
a revu ses prévisions de suppressions à la baisse.
Dans son appréciation, il a vraisemblablement pris en
compte la forte réactivité des personnels de l’académie
(cf les taux de grévistes mais aussi la résistance aux
remplacements courts De Robien).

Ceci dit, la ponction
reste très importante d’autant qu’elle s’ajoute
aux 1 043 suppressions depuis 2003. Elle conduira
inévitablement à une offre de formation et d’enseignement
moindre et de moindre qualité, à de nombreuses
suppressions de postes y compris des postes occupés,
à une augmentation des HS, à une nouvelle charrette
de licenciements des contractuels.
N’oublions pas : ce que le ministère ne prend pas cette
année dans notre académie, il le prend ailleurs
(Lille -687, Nancy -377, Versailles -578, Créteil -637…).

Pour assurer la rentrée 2008, le Recteur fait le pari
que les enseignements supprimés seront malgré
tout assurés en HS. Dans chaque établissement,
refusons ce chantage en exigeant collectivement le
rétablissement des heures-poste.

Refusons les HS !

 POUR UNE AUTRE RENTRÉE,
 POUR L’ EMPLOI ,
 POUR LES SALAIRES,


Signez la lettre ouverte au président