14 décembre 2017

Sections départementales

Expulsion dans le Morbihan : journée de mobilisation

Expulsion dans le Morbihan : journée de mobilisation

Mercredi 20 décembre
Le rassemblement a réuni jusqu’à 400 personnes devant la sous-préfecture de Lorient ce soir à partir de 17h. Le sous-préfet n’a pas reçu de délégation.

Au même moment à Vannes le préfet recevait une délégation concernant Dupuy De Lôme et un lycée vannetais.

Les élèves de la classe de Miséna du lycée Dupuy de Lôme sont intervenus pour témoigner de la situation, de leur solidarité, de leur incompréhension mais aussi de leur détermination, puis les élèves de la classe de troisième d’Engjëll du collège Anita Conti se sont relayés à tour de rôle faisant l’éloge de leur camarade de classe. Une élève au regard de son français parfait (il parle aussi couramment, anglais, allemand et Kosovar) expliquant que ce n’est que cette semaine qu’elle découvrait qu’il n’était pas français. Ces 2 élèves sont parfaitement intégrés.

Puis une maman d’élève de l’école de Nouvelle-Ville a témoigné de la situation aberrante de Mia née à Vannes en 2012, scolarisée depuis presque 3 ans expulsable en Géorgie avec sa maman, là encore, une intégration réussie.

Pour tous il faut lever ces OQTF immédiatement.

Vidéo du Télégramme du rassemblement pour Mia (Ecole de Nouvelle-ville) qui a précédé celui de 17h à la sous préfecture de Lorient où sa situation a été abordée par les parents d’élèves de l’école avec celle de Engjëll (Collège Anita Conti) et de Misena (Lycée Dupuy De Lôme).

Article de O-F rassemblement Lorientais ce soir

Une journée qui se finit au moins par une bonne nouvelle ( article du télégramme)

Jeudi 14 décembre
Le rassemblement devant le lycée Dupuy de Lôme a réuni jusqu’à 1500 personnes ce matin. Il s’agissait de soutenir Misena, élève de première expulsable à partir du 21 décembre.

Les lycéens et enseignants du lycée Dupuy De Lôme sont sortis massivement, des lycéens d’autres lycées ont aussi tenu à être présents.

Ont participé aussi à ce rassemblement, des parents d’élèves , des représentants syndicaux, des associations, des partis politiques.

article de Ouest France du 15/12/2015