Depuis la rentrée 2003, le statut de TZR essuie toutes les tempêtes du rectorat. Après deux rassemblements et deux audiences, le Recteur a retiré son projet de 5 ZR et avance maintenant une nouvelle carte avec 8 ZR. Ni 5, ni 8 ! ! Pour la FSU, c’est NON MERCI. Aucun projet à moins de 16 ZR ne sera acceptable ! !

Avec 8 ZR, nous savons tous que cela nous réserve des conditions de travail encore plus pénibles l’an prochain, dans des zones où les affectations pourront se faire plus lointaines encore de nos domiciles et ne parlons pas alors d’une affectation possible en zone limitrophe, droit que s’est déjà réservé le rectorat cette année. Tout ceci nous emmènera bien plus loin encore. Il en résultera au final une très grande mobilité d’action pour le rectorat dans nos affectations. L’autre objectif est bien sûr aussi de recalibrer les postes des TZR par zone, puisque certaines zones comme celle de Rennes et les zones côtières sont dites « surdotées »…

Dans le même temps, nous sommes nombreux à avoir perdu notre droit aux ISSR, déni total de la prise en compte de nos conditions de travail particulières. N’oublions pas que si certains d’entre nous sont des TZR volontaires, bien d’autres ne demanderaient que le « confort » (bien relatif, il est vrai !) d’un poste fixe.

Cette semaine, deux groupes de travail sur les ISSR et le calibrage des ZR sont réunis par le rectorat.

La première réunion s’est tenue aujourd’hui. La question de l’ISSR était à l’ordre du jour. Dans un premier temps, des questions relatives aux non-titulaires devaient être abordées, notamment le classement indiciaire des contractuels. Nous exigeons par exemple depuis plusieurs mois une augmentation de l’indice des collègues ayant une licence (de l’indice 320 à l’indice 366). Le rectorat reste sourd et fait traîner la décision. Avec l’ensemble des organisations syndicales présentes, nous avons exigé une réponse pour le jeudi 18 mars et avons unanimement quitté ce groupe de travail où aucune discussion n’était possible.

De l’ISSR à l’indice de recrutement des contractuels, il s’agit bien du même problème budgétaire. Ce sont les collègues qui font les frais d’une gestion des personnels toujours plus poussée à l’économie.

La seconde réunion se tiendra le jeudi 18 mars et portera à la fois sur les conditions du mouvement INTRA dans l’Académie, le calibrage des ZR, la grille indiciaire des contractuels et l’ISSR. Un compte-rendu sera mis en ligne dès l’après-midi sur le site académique

La validation de la nouvelle carte des ZR se fera ensuite le jeudi 25 mars lors du CTPA (Comité technique paritaire académique). Les organisations syndicales siègent dans cette instance et le SNES s’engage à y défendre le statut et les conditions de travail des TZR.

Le CTPA du 25 mars traitera aussi des mesures de suppressions de postes pour :
 l’enseignement
 l’éducation (CPE)
 la documentation
 l’orientation (COPSY)
 les personnels ATOS

Le redécoupage des secteurs de CIO est aussi à l’ordre du jour.

Face à l’ampleur des dégâts, les syndicats de la FSU appellent l’ensemble des personnels à poursuivre la mobilisation du vendredi 12 mars en se rassemblant :

Mercredi 24 mars
 A Rennes : à 15h au Rectorat
 A Brest : à 15h Place de la Liberté

Des contacts sont déjà pris avec les autres syndicats pour un appel intersyndical.

Les étudiants du Collectif des futurs profs en colère se joindront au rassemblement.

A l’issue du rassemblement de Rennes, le SNES propose aux TZR de se réunir vers 17h à l’auberge de jeunesse, rte de St Malo à Rennes.

Donc deux rendez-vous le 24/03 à Rennes : au rectorat 15h et à l’auberge de jeunesse 17h

Il est indispensable que nous y soyons tous, syndiqués et non syndiqués, aussi nombreux que possible, que nous fassions montre de notre mécontentement et de notre mobilisation. Il semblerait aussi judicieux que nous puissions mettre en place des actions annexes qui restent à définir et dont nous devons décider tous ensemble.

Après le succès de la mobilisation du 12 mars, une nouvelle mobilisation massive le 24 mars est essentielle si nous voulons peser sur les décisions qui seront prises lors du CTPA. Nous comptons donc sur la présence de tous.