Qu’il est loin le temps où la jeunesse était la priorité du
Président Hollande ! Aujourd’hui, revendiquant les
droits et les garanties collectives acquises par la lutte,
les jeunes, aux côtés des salarié-es et fonctionnaires, rappellent
leur aspiration à une société plus juste et solidaire, leur ouvrant
des perspectives plus heureuses et robustes que le chômage et
la précarité. La FSU et le SNES seront au rendez-vous le mardi
14 juin à Paris contre la Loi Travail
.

Quand l’absence de diplôme reste un facteur discriminant
pour l’accès à l’emploi, démocratiser l’accès à la qualification
et aux études pour tous les jeunes est un enjeu autant économique
que démocratique. La réforme du collège, imposée
comme un véritable 49-3 dans l’Éducation Nationale, peut-elle
relever ce défi ? Outre la surcharge de travail et les tensions
dans des équipes parfois divisées, ce sont bien des
logiques de mise en concurrence qui sont à l’œuvre. Le Ministère
va même jusqu’à écrire, dans une brochure à destination
des parents, que « L’organisation des horaires peut varier
dans les collèges privés ». Il se fiche vraiment des écarts sociaux
qui ne cessent de se creuser entre les deux réseaux !

Réduire les effectifs par classe pour agir sur les effets des inégalités
sociales dans l’École, revaloriser la rémunération et les
conditions de travail dans le second degré pour encourager
les étudiants à venir vers nos métiers, c’est ce mouvement
qu’il faut mettre en marche ! Alors préparons-nous pour une
rentrée retentissante et faisons entendre nos priorités !

Gwénaël Le Paih