La FSU appelle à faire grève le 4 octobre


La rentrée 2005 risque d’être marquée par une dégradation des conditions de travail pour tous et par une extrême confusion. C’est la conséquence des choix budgétaires du gouvernement.

Rappelons que 20 000 postes d’enseignants ont été supprimés en quatre ans dont 7 500 pour cette seule rentrée bien au-delà de la prise en compte de la baisse démographique invoquée par le Ministre. Avec en corollaire les suppressions d’options, notamment en LV, suppressions d’enseignements technologiques et professionnels, d’enseignements de soutien. Suppression aussi de 30 000 postes d’encadrement éducatif (surveillants, aides éducateurs, assistants d’éducation) dans les lycées, collèges et écoles. Bilan : une réduction générale de l’offre de formation, des conditions de travail plus difficiles pour les élèves comme

pour les personnels. Sans compter la mise au chômage de milliers de non titulaires contractuels et vacataires et de nombreux jeunes collègues TZR en attente d’affectation.

Et le budget 2006 en cours de préparation confirme ces choix en programmant d’ores et déjà dans le second degré 3 000 suppressions d’emplois.

Enfin cette rentrée est marquée par la mise en oeuvre des premiers décrets d’application de la loi l’orientation pour l’école que toute la communauté éducative a combattu. Rappelons que cette loi a été votée en procédure d’urgence sans débat, et que les décrets ont été soumis aux représentants des

personnels et des usagers pendant l’été (avec au détour de la réforme STG une nouvelle tentative d’introduire du contrôle continu au Baccalauréat). Ces décrets concernent rien moins que la

scolarité à l’école, au collège, l’enseignement des langues vivantes, les bourses au mérite, le fonctionnement des établissements (renforcement du rôle de la commission permanente), les remplacements de courte durée (jusqu’à 2 semaines). Concernant ce dernier point, un protocole doit être

discuté dans l’établissement d’ici octobre et soumis pour avis au CA.

Nous tenons à affirmer que nous n’accepterons pas que nous soient imposé de remplacer nos collègues de surcroît au pied levé et dans des conditions qui bafouent notre métier et augmentent notre temps et charge de travail.