Ni les actionnaires, ni les réactionnaires :
Un 1er mai pour les travailleuses et les travailleurs !

Le 1er mai, journée internationale des travailleuses et travailleurs, va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.

En France, les travailleur.euses sont sous la menace d’un nouveau plan d’austérité. Pour multiplier les cadeaux aux entreprises, le gouvernement annonce faire des milliards d’économies sur les politiques sociales et les services publics, la transition écologique ou en faisant les poches des chômeurs et chômeuses, de celles et ceux qui sont malades, ou encore en s’attaquant une nouvelle fois au Code du travail. Loin de “désmicardiser” le pays, il poursuit sa politique au service des plus riches en distribuant de l’argent public aux entreprises privées, notamment les plus grosses, sous forme d’exonérations de cotisations sociales : plus les salaires sont bas, plus les aides publiques sont conséquentes ! Il faut a minima indexer les salaires, pensions et le point d’indice sur les prix. Il y a urgence d’augmenter les salaires et les retraites.
En effet la précarité et la pauvreté gagnent du terrain, en particulier chez les étudiantes. Il faut augmenter les minima sociaux, les bourses d’études et réformer en urgence ce système d’aide pour que chacune puisse étudier dans des conditions dignes.

Alors que des profits records sont enregistrés en France comme en Europe, , il faut s’opposer aux politiques d’austérité que l’on nous impose. Pour une Europe sociale et des peuples : ni dépendance à la finance, ni poison de l’extrême-droite, pire ennemi des travailleuses et travailleurs !
Nos organisations militent pour le renforcement de la protection sociale et s’opposent aux projets de contre-réformes qui réduisent les droits et conquis des travailleurs et travailleuses. Elles dénoncent les attaques aux libertés collectives et individuelles, notamment contre les bourses du travail et le droit de manifester, les libertés syndicales mais aussi les entraves à la liberté d’expression, par exemple sous-couvert des lois anti-terroristes.
Le 1er mai doit aussi être le prolongement des mobilisations du 8 mars pour l’égalité réelle alors que les femmes sont moins payées et plus souvent en situation de précarité.

Mobilisons nous contre les politiques de régression sociale voulue par Macron et mise en œuvre notamment par Guérini !

Nos organisations appellent les travailleuses et travailleurs, les jeunes, étudiantes et retraitées, à manifester :
▪Vannes : 11 h Esplanade du port.
▪ Hennebont : 10 h 30 Place Maréchal Foch (Mairie)
▪ Pontivy : 10 h 30 La Plaine
▪ Belle Ile : 11 h Le Port, Le Palais