Beaucoup de bruit autour du bac en ce début d’année ! Le ministère de l’Éducation Nationale lance des consultations, selon un calendrier et une méthode très flous. Le but affiché est de mettre en place un « nouveau » baccalauréat pour la session 2021, qui conduit à marche forcée à une réforme inévitable du lycée dès la rentrée prochaine en 2018.
« Muscler le baccalauréat »... C’est par cette formule obscure que le ministre, J.M. Blanquer, a annoncé son projet qui se décline ainsi : « des épreuves terminales recentrées sur quelques disciplines », et pour les autres, « une place accrue pour le contrôle continu ».
Dans le même temps, le ministère de l’enseignement supérieur a prétexté des lourdes difficultés d’affectation des bacheliers dans l’enseignement supérieur pour lancer des « concertations » fragmentées et décousues, et tenter d’avancer vers la mise en place de « prérequis » à l’entrée à l’Université. « Prérequis » : un joli mot qui cache mal l’intention d’instaurer une sélection à l’entrée, visant en particulier à empêcher les jeunes de classes populaires de poursuivre des études ailleurs que là où on veut les envoyer.
Le SNES-FSU revendique, lui, un baccalauréat comme premier grade universitaire, fondé sur des épreuves terminales, nationales et anonymes, et permettant à tous les jeunes bacheliers de poursuivre des études supérieures.
Réformer le baccalauréat ? C’est nécessaire ! Le SNES-FSU est porteur de propositions d’évolutions, ou plus précisément d’améliorations, de cet examen qui reste un élément central du système scolaire français.
Dans l’immédiat, au niveau national,le SNES-FSU souhaite recueillir l’avis des collègues sur la situation actuelle du baccalauréat et sur les pistes de réforme qui émergent dans le débat public, car l’enjeu est de taille : il s’agit de savoir quel baccalauréat nous voulons défendre !
Pour participer à l’enquête : enquête bac