Les enseignant.e.s français.e.s sont parmi les plus mal payé.e.s, la quantité de travail est la plus importante et les effectifs sont les plus lourds...Les mesures de 2023 n’ont même pas permis de rattraper les pertes de pouvoir d’achat de ces 15 dernières années.
Depuis 1980 il y a un fort déclassement du salaire des enseignants par rapport au SMIC. En effet, en 1980 le SMIC (en euros 2020) était de 980 euros. En 2023, il atteignait 1596 euros soit une augmentation de 66 %. En 1980, le salaire brut des enseignants certifiés d’échelon 1 (en euros 2020) était de 2127 euros. En 2023, il n’était plus que de 1819 euros, soit une baisse de 15 %.

La prime d’attractivité conduit à un aplatissement de nos carrières : il faut 17 ans pour gagner 400 euros de plus. Le salaire moyen d’un enseignant français après 15 ans de carrière est inférieur de 19% à la moyenne de l’OCDE .

Enfin l’arnaque du Pacte est confirmée : attaque contre le statut, charge de travail sans revalorisation et illusion du remplacement. Le SNES-FSU exige : l’abandon du Pacte et le transfert des sommes prévues sur des mesures sans contreparties. Une augmentation immédiate de 10 % du point d’indice et un plan pluriannuel de rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et une revalorisation des carrières. Une augmentation des salaires des AED et des AESH et un statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH.

Le SNES-FSU exige :l’abandon du Pacte et le transfert des sommes prévues sur des mesures sans contreparties. Une augmentation immédiate de 10 %du point d’indice et un plan pluriannuel de rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et une revalorisation des carrières. Une augmentation des salaires des AED et des AESH et un statut de fonctionnaire de catégorie B pour les AESH.

Parallèlement le quotidien des personnels est rendu impossible par les choix politiques : classes surchargées, vies scolaires sous tension, inclusion sans moyens suffisants...

Pour la rentrée 2024, aucune création de postes de CPE ou d’AED ! Quant aux créations d’emplois d’enseignant-es, elles sont orientées vers la mise en place des lubies ministérielles dans le cadre du choc des savoirs : des groupes de niveaux qui sont un leurre et ne permettront pas de sortir des difficultés que les personnels rencontrent au quotidien pour faire réussir tous les élèves.

Le SNES-FSU exige : une diminution des effectifs dans les classes : pas plus de 24 élèves par classe en collège (20 en Éducation prioritaire), 25 élèves par classe en seconde et pas plus de 30 en 1re/terminale. Des créations d’emplois à hauteur des besoins avec un plan pluriannuel de recrutement (il faut 11543 emplois pour retrouver le taux d’encadrement de 2017).