MANIFESTATION POUR LA DEFENSE DES SERVICES PUBLICS
LE 19 NOVEMBRE
à Paris
(lire l’appel)

GREVE DANS L’EDUCATION NATIONALE
LE 24 NOVEMBRE
(site du S4)


La journée d’action du 4 octobre a été marquée par une forte mobilisation dépassant le million de manifestants sur l’ensemble du territoire. Dans l’Académie les personnels de l’Education nationale étaient nombreux dans l’action et dans les manifestations aux cotés des salariés de public et du privé. Les cortèges étaient imposants dépassant souvent ceux du 10 mars.

Le gouvernement a-t-il enfin entendu les revendications des salariés qui depuis des mois réclament une autre politique de l’emploi, une autre politique salariale, l’arrêt de la casse des Services Publics ? Continuera t il à en rajouter toujours plus dans ses choix libéraux ?
Face aux réactions provocatrices du Premier Ministre, la poursuite du « tous ensemble » s’impose.
Le « Tous ensemble » dans l’Education Nationale est aussi une urgence. Les offensives contre l’Ecole et ses personnels se poursuivent. Les 3000 emplois en moins prévus au budget 2006 dans le second degré affecteront durement notre académie. Cette ponction amplifiera encore les dégradations de nos conditions de travail dans un contexte où le Ministre veut mettre les personnels au pas , leur imposer une augmentation du temps de travail au travers des remplacements Fillon et les soumettre à l’arbitraire des hiérarchies .
Les personnels ne seront pas les seuls à faire les frais de la Loi Fillon puisque son objectif est d’organiser le tri social .Nous nous sommes battus dès le départ contre cette réforme. Tout nous incite à exiger l’abrogation de cette loi.
Nous devons résister, refuser les remplacements, combattre l’arbitraire sous toutes ses formes, mais surtout organiser le combat contre cette politique dont nous analysons toute la cohérence dans ce numéro du Snes-Bretagne.
Pour gagner, l’outil syndical, le SNES et la FSU sont incontournables ; renforçons-les ; entraînons de nouveaux collègues à nous rejoindre !
Face à un gouvernement aussi obstiné nous devons continuons à faire entendre notre voix dans les établissements, dans la rue, mais aussi et à l’occasion des élections professionnelles du 6 décembre. Nous devons aussi renforcer l’outil syndical.

Michelle Carmès