La proposition de prise en charge collective des stagiaires est bien accueillie par les collègues dans les établissements (stagiaires et titulaires). Attention, il faut cependant refuser de désigner dans l’équipe disciplinaire, un référent administratif qui serait conduit de fait à assurer toutes les tâches administratives liées à l’accompagnement pédagogique du stagiaire. Il ne faudrait pas accepter non plus, comme semblent le suggérer les IPR ou les chefs d’établissement de remplir collectivement les documents administratifs : cela reviendrait de fait à rendre le dispositif rectoral opérationnel. Il faut continuer de dire qu’il n’y a ni tuteur ni référent ni interlocuteur tout en réaffirmant que l’acceptation du tutorat est soumise à la pérennisation du dispositif à mi-temps après les vacances de Toussaint.
Les retours de l’enquête de mardi montrent que dans beaucoup d’établissements le tutorat ne se met pas en place. Continuez à nous informer sur la situation dans votre établissement, nous avons besoin d’éléments précis et actualisés pour contre-balancer des annonces tonitruantes que pourrait diffuser le rectorat dans les jours à venir.
On se retrouve le 4/09 (manif pour les droits de l’Homme), le 6/09 (grève second degré), le 7/09 (action pour les retraites), le 8/09 (réunions départementales des équipes disciplinaires, tuteurs "désignés", TZR, stagiaires pour un état précis des situations et envisager la poursuite des actions).
Bon courage à tous.
Des questions fréquentes qui nous sont posées :
1. Que doit faire exactement le TZR ou le contractuel dans le dispositif ?
Il prend en charge la moitié des classes du service plein du stagiaire, voire un peu plus. Il remplace ponctuellement le tuteur volontaire, selon un rythme déterminé à l’avance (le remplacement au pied levé n’est pas acceptable). En aucun cas, le chef d’établissement ou le rectorat ne peut contraindre le TZR (ou le contractuel) à être le tuteur du stagiaire (engagement rappelé à plusieurs reprises par le DRH du rectorat).
Le service du TZR ou du contractuel ne doit pas être complété par d’autres heures : il doit être entièrement disponible pour ce dispositif.
2. Des stagiaires (30 sur 288) sont en service partagé sur 2 établissements (parfois même sur 2 communes différentes) : comment doit faire alors le TZR (ou le contractuel) ?
Le DRH du rectorat a répondu qu’il fallait « faire au plus simple ». Nous proposons donc de cibler, lors du partage du service du stagiaire, les classes d’un seul établissement. Ainsi, on évite aux 2 collègues le service partagé.
3. Des rumeurs courent sur la non validation de l’année si le stagiaire n’a pas de tuteur.
C’est impensable : ce n’est pas parce que le stagiaire n’a pas de tuteur que l’année ne peut être validée. C’est le rectorat qui est responsable du dispositif et qui détient les clés pour débloquer la situation, à savoir prolonger le stagiaire à mi-temps sur toute l’année.
4. Les IPR, les chefs d’établissements et des formateurs demandent aux stagiaires de les informer rapidement de la présence d’un tuteur dans l’établissement.
En cas d’accueil solidaire, il convient de conseiller aux stagiaires de dire qu’ils n’ont ni tuteur, ni référent, ni interlocuteur. De même si les IPR ou les CE sollicitent directement un nom dans l’équipe.