Dans la continuité de son action en faveur des collègues de STI et de technologie, après avoir demandé lors du CHSCTA de septembre que cette instance -où l’on doit évoquer les conditions de travail- se penche sur le dossier et reçu une fin de non recevoir du Recteur, le SNES académique a continué à intervenir dans les instances afin de faire reconnaître les problèmes posés par la réforme et les difficultés d’exercice des collègues.

A l’échelle nationale, un CHSCT ministériel extraordinaire a été convoqué sur cette question le 14 octobre. Il a émis deux avis demandant notamment « des mesures d’urgence en termes de formation avec allégement de service et réaffectation des collègues qui le souhaitent en lycée technologique » et « l’ouverture immédiate d’une négociation sur la réforme des STI ». Le ministère, qui devait obligatoirement répondre, a donc décidé de lancer une enquête auprès d’un échantillon représentatif de collègues et de donner des consignes pour « développer l’accompagnement individuel » et « renforcer la formation des professeurs de STI ».

Dans l’académie, le SNES est intervenu lors du CTA du 7 novembre pour demander de nouveau qu’une enquête préventive soit diligentée auprès des collègues. Il a renouvelé sa demande d’un CHSCTA consacré à cette question qui permette d’entendre les collègues et de mettre en avant les difficultés de mise en œuvre de la réforme. Le Recteur, après de multiples interventions de notre part, a fini par admettre la nécessité d’aborder la question. Le CHSCTA du 19 décembre devrait donc consacrer du temps à la STI2D, le SNES interviendra pour que l’académie de Rennes mette en œuvre sans attendre les directives ministérielles.

Mais bien au-delà, il s’agit pour nous d’obtenir une remise à plat de la réforme pour redonner aux collègues des filières technologiques un avenir professionnel digne et conforme à leurs qualifications.

Continuez à nous tenir informés des difficultés éventuelles que vous pourriez connaître et n’hésitez pas à nous faire remonter vos remarques.