On veut des postes !
Avec 39 emplois supprimés pour 2 300 élèves supplémentaires dans l’académie, ce sont des classes plus
chargées au collège, moins de divisions au lycée pour autant d’élèves et toujours des postes en moins
dans les établissements.
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Si le rectorat ferme en priorité les postes considérés comme vacants (principalement
des départs à la retraite), il impose aussi à des titulaires la mesure de carte scolaire, dont les conséquences
sont toujours incertaines. Certains collègues se résignent, lorsque la proposition leur est faite, à
accepter un complément de service sur un autre établissement. Expliquant inlassablement que les conditions
d’exercice sur ces postes éclatés sont des plus éprouvantes, la FSU se bat pour le maintien des postes dans
les établissements. Les instances paritaires
que les inspections académiques et le rectorat
réunissent pour la préparation de rentrée sont
autant d’occasions données aux militants du
SNES, SNEP et SNUEP pour intervenir établissement
par établissement, donner un
éclairage précis et argumenter sur la situation
à la rentrée (réalité des effectifs et des moyens attribués,...). Ils se battent pour faire transformer des heures
supplémentaires en heures postes qui annuleront des compléments de service et des suppressions de postes.
L’attribution de moyens provisoires (BMP) peut aussi être décidée et offrira aux TZR en juillet des possibilités
d’affectations supplémentaires pour l’année. Ces combats avec l’administration sont déterminants tant pour les
conditions d’accueil des élèves que pour nos conditions de travail.
239 postes réservés
Dans un tel contexte, alors que les postes à 18h sont déjà peu nombreux dans le mouvement, le rectorat préempte
239 postes pleins pour l’affectation des stagiaires à la rentrée 2011 (179 pour les disciplines générales
et technologiques, 15 pour les CPE, 45 pour les disciplines professionnelles).
Après une mobilisation de tous sur la question de
la formation initiale des enseignants, le président Sarkozy s’est
résolu en janvier à annoncer « une réforme de la réforme » dont la
teneur n’est toujours pas connue ! Le retour à un service allégé
avec une formation en alternance à l’IUFM est la seule réponse
possible. L’effet sur le mouvement serait par ailleurs immédiat :
les 239 postes pleins seraient reversés dans le mouvement
INTRA et dans la phase d’ajustement de juillet.
Des règles pour tous et connues de tous
Dans les commissions d’affectation, les élus de la FSU veillent au respect des règles collectives qui, s’appliquant
à tous, constituent la meilleure protection des intérêts de chacun pour contrer tout arbitraire administratif.
La FSU combat toutes les tentatives offertes aux chefs d’établissements de choisir « leurs personnels ». Sur
ce principe et en développant nos arguments pour un moratoire de la réforme des bacs STI à la rentrée 2011,
nous avons défendu et obtenu qu’il n’y ait dans l’Académie aucune mesure de carte scolaire sur des postes
occupés dans les disciplines technologiques industrielles et en physique appliquée.
Le meilleur conseil
La saisie des voeux est une étape essentielle pour réussir sa mutation. La FSU mobilise tous ses militants pour
vous informer, vous conseiller et vous aider dans votre demande. Quelle que soit votre situation, syndiqué ou
non, faites vérifier vos voeux par nos élus, des militants expérimentés et avertis. Nous répondons à tous les collègues,
prioritairement aux adhérents, le plus souvent par téléphone (dans vos méls, précisez votre numéro)
pour appréhender au mieux votre situation et la meilleure stratégie à conseiller. Les changements de voeux sont
possibles tant que vous n’avez pas retourné la confirmation de demande au rectorat. Alors le meilleur conseil :
faites relire vos voeux.
Déterminés
Après les manifestations du 19 mars, soyons prêts à poursuivre la mobilisation pour imposer l’arrêt des suppressions
de postes et une autre politique éducative, pour une autre façon de traiter les personnels du second
degré et leurs métiers, pour la réussite de tous nos élèves.
Gwénaël LE PAIH