Après une heure de discussion en C.a mais sans qu’il soit ouvert, nous avons
rendu compte aux collègues et avons décidé d’envahir le C.a.
Une discussion avec le Recteur pendant près de 2 heures s’en est suivie

Réponses du Recteur :

Sur les postes aux concours : c’est la représentation Nationale qui décide
...les français ont voté pour une majorité !

Sur l’absence de stagiaires en SES, Italien, Génie mécanique, STT et peut
être PLP l’an prochain : je n’y suis pour rien, c’est le Ministère qui décide de la répartition.

Les étudiants ont repris les arguments que nous avions avancés en début de C.a en ajoutant le poids
de personnes directement concernées :
campagne nationale pour les métiers de l’éducation en 2001 puis abandon du plan pluriannuel de
recrutement par le gouvernement Raffarin et diminution de 30 % des postes aux concours, insuffisance des
recrutements dans le premier degré ...
Nous avons même réussi à lui faire dire
qu’il avait des états d’âme à embaucher demain comme vacataire des édudiants
ou PLC1 a qui on ferme la porte aujourd’hui !

Sur la répartition des stagiaires, Le Recteur ne peut pas dire que le rectorat n’y est pour rien
(choix d’ un poste de titulaire au mouvement Inter ou de 3 stagiaires, choix que nous contestons
d’ailleurs).

Au final aucun engagement, si ce n’est de se faire l’écho de notre
mécontentement auprès du Ministre.

Si le MEN reste sourd il faudra multiplier ce genre d’action, la difficulté
étant de réussir à les médiatiser.

Le C.a n’a pas pu avoir lieu, ci dessous le communiqué que nous avons rédigé avec les élus du Sgen et une représentante de STAPS
(futurs profs en colère).

Pour la FSU Bretagne
Laurent Rebuffie

Communiqué de presse

Ce jour, vendredi 23 avril 2004, le Conseil d’Administration de l’IUFM
de Bretagne n’a pu se tenir en raison de l’occupation de la salle du
conseil.

Interpellé par les élus, les personnels de l’IUFM et les étudiants, le
Recteur n’a donné aucune réponse claire et satisfaisante aux inquiétudes
sur le devenir des formations à l’IUFM de Bretagne, et la baisse
drastique du nombre de postes de professeurs mis au concours.

Après une campagne nationale en 2001 en faveur des métiers de
l’éducation pour compenser les nombreux départs à la retraite, les
étudiants s’étant engagés dans cette formation voient leurs perspectives
s’assombrir : - 30 à - 40 % de postes au concours cette année !

Le vice-président du Conseil Régional, M. Lespagnol, a soutenu leurs
revendications.

L’intersyndicale des personnels de l’IUFM et des étudiants.

Rennes, le 23/04/2004