Etaient présents : SNES-FSU, SNUEP-FSU, FO, CGT, CNT, SUD-éducation.
Etaient présents pour l’administration : M. Vauléon (DRH), Mme Hervo (DPE6), Mme Jouannet (Proviseur Vie scolaire).
En premier lieu, l’intersyndicale a rappelé les difficultés auxquelles sont toujours confrontés les TZR : BMP aux quotités horaires plus importantes que celles prévues par l’affectation, services partagés dans lesquels l’heure de décharge est systématiquement en heure supplémentaire, voire complétés par une troisième affectation découverte à la rentrée, lourdeur des déplacements et des frais occasionnés.
M.Vauléon a d’abord rappelé que le service maximum n’était pas un dogme (!). Cette réponse est inacceptable puisque les TZR bénéficient du même statut que les titulaires d’un poste fixe et ne peuvent se voir imposer plus d’une HSA. Nous défendrons tous les collègues confrontés à de telles situations pour exiger le respect de leurs droits.
Concernant les affectations, le rectorat reconnait certaines absurdités dans le système, notamment sur certains services partagés, mais affirme qu’il affecte les TZR en fonction du temps de déplacement des personnels… Il avoue également avoir entamé une réflexion sur la notation et la gestion de carrière des TZR et indique être prêt à envisager des actions correctives en cas de différences flagrantes avec les titulaires sur poste fixe ! De notre côté, il y a bien longtemps que nous demandons qu’un groupe de travail soit réuni pour étudier cette question. Nous apprécions d’avoir enfin été entendu et attendons que l’on passe des paroles aux actes.
En outre, si le retour au 16 zones est exclu, un redécoupage des zones n’est pas non plus en projet dans l’académie, malgré les demandes du ministère.
Enfin, M. Vauléon n’a apporté que peu de réponses concernant notamment les soucis de remboursements : l’application de la circulaire d’août 2010 (recommandant le défraiement des repas sous certaines conditions et le remboursement des frais de déplacement au tarif de la Fonction Publique) n’est pas possible puisque le rectorat ne dispose pas du budget ! Quant à la possibilité de toucher les ISSR pour toute suppléance commencée dès la rentrée et qui pourrait se prolonger sur l’année entière (auquel cas ce sont donc des frais de déplacement que le ou la collègue devrait percevoir), nous n’avons toujours aucune réponse claire. Pour le SNES, ces deux dossiers ne sont pas clos.
L’intersyndicale a réaffirmé que les collègues TZR ont des droits, et qu’ils doivent être respectés. De même, elle a rappelé son attachement au paritarisme, purement et simplement ignoré cette année par le rectorat, tant pour les commissions d’affectation des stagiaires que pour les affectations des TZR fin août.
Au sortir de cette audience, force est de constater (mais qui pouvait bien en douter ?) que le contexte budgétaire reste l’élément qui détermine les conditions de travail des TZR. Mais le rectorat aura au moins pu mesurer à quel point les organisations syndicales restent extrêmement sensibles au sort qui leur est réservé et unies pour dénoncer et combattre d’éventuelles dérives.
Le secteur TZR du SNES par ses nombreux échanges avec les différents services du rectorat continuera pour sa part à épauler les collègues pour améliorer leur situation et résoudre les difficultés qu’ils rencontrent.
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