Maintenance informatique, photocopies... un manque de personnel à la cité Kérichen de Brest. L’ensemble des personnels « prolonge leur récrée le 23 octobre » avec les parents.
Communiqué de presse et article du télégramme
1000 postes informatique sur la Cité scolaire dont 500 au seul lycée Lesven = 1 personne chargée de la maintenance informatique et électrique (portails, luminaires).
Des milliers de photocopies par semaines et 1 seule personne entre le lycée Vauban et le lycée Lesven, personne au lycée de Kerichen classique, personne au collège.
Depuis 20 ans que l’informatisation a débuté dans l’Education nationale, rien n’a avancé sur la définition de postes spécifiques comme ceux de la maintenance informatique et reprographique. Ces tâches ne figurant toujours pas à la nomenclature des profils de postes, il appartient désormais à la Région de les définir de toute urgence afin que des personnels formés et stables puissent pourvoir ces postes qui sont d’une nécessité absolue tant au plan administratif que pédagogique.
3 lycées, un collège, un GRETA et une tentation : pallier le manque de moyens (postes en nombres insuffisants, menace de non compensation de départs à la retraite) par le redéploiement des personnels sur toute la cité.
Des glissements dans la dénomination des postes qui n’apparaissent plus au mouvement ( exemple à Lesven : un poste double ne fait plus deux postes à la loge, mais un poste + un poste service général dont 1/2 est versé à la loge)
Il s’agit de rentabiliser les agents, les secrétaires administratifs et d’intendance. Mais cela se fait au mépris de la spécificité des postes et des statuts, au mépris aussi de la reconnaissance de ce qu’est le travail de ces personnes : il ne s’agit pas gérer des stocks de marchandise, les stocks ici sont les élèves, les professeurs, les agents, les conditions de travail, d’enseignement, de formation.
Et pour tous, manque de moyens matériels et humains : diminution du nombre des agents, non remplacement de départs à la retraite pour les enseignants et les non enseignants, équipes de vie scolaire réduites au minimum, frustration de ne pouvoir faire son travail d’éducateur correctement…