Le groupe de travail s’est réuni mardi 4 mars au rectorat. Le SNES a rappelé son attachement aux congés de formation professionnelle qui favorisent à la fois les possibilités de formation individuelle et les promotions internes (préparation de l’agrégation notamment). Il s’agit d’un droit collectif des personnels, l’attribution de ces congés ne peut donc reposer que sur des critères transparents et équitables. Nous défendons à ce titre l’ancienneté des demandes (le nombre de refus) pour départager les candidats.

Depuis 4 ans, l’administration attribue une part de l’enveloppe sur des critères « individualisés » : des lettres de motivation sont nécessaires pour obtenir un congé au titre des besoins institutionnels (renforcement disciplinaire ou reconversion, sortie de difficultés professionnelles). Ce détournement des congés formation est tout à fait abusif. Si des besoins en formation s’avèrent légitimes pour quelques collègues, le rectorat doit les financer autrement sans utiliser les congés formation dont l’enveloppe est déjà bien réduite compte-tenu du nombre de candidats (43 agrégés, 529 certifiés, 6 COPsy, 10 CPE, 1 MA, 26 PEPS, 47 PLP).

Depuis 2006, 442 mois de formation sont distribués chaque année (552 en 2005). La part réservée au hors barême a été limitée cette année à 12% du contingent (52 mois) contre 30 % en 2007 et 20% en 2006 et 2005. Nos protestations répétées depuis 4 ans ne sont donc pas sans effet.

Les suites de congés formation pour préparer l’agrégation une 2e année sont toujours injustement refusées : les collègues doivent renouveler la procédure (les 7 refus) pour obtenir le reliquat non utilisés la première année : comment mieux décourager les collègues engagés dans la préparation du concours ?

Malgré le "recul" de l’administration sur les attributions hors barême, il faut tout de même pour obtenir un congé 7 refus (= 8 demandes) pour les certifiés, 6 refus pour les agrégés, 5 pour les CPE, 4 pour les Copsy.

Et encore, tous ne l’obtiennent pas avec autant de refus, l’AGS (ancienneté générale des services) départage les collègues. Néanmoins, le rectorat doit procéder dans les tout prochains jours à des ajustements. En effet, les collègues satisfaits obtiennent cette année forfaitairement 10 mois (même pour 8 mois demandés par exemple). Nous avons expliqué (longuement..) que le nombre de mois devait pour chaque collègue être ajusté à sa demande. Cela permet d’utiliser efficacement l’enveloppe globale pour satisfaire un plus grand nombre. Le rectorat doit y travailler et quelques collègues pour l’instant refusés pourraient obtenir un congé d’ici à quelques jours. Nous suivons les démarches du rectorat et aurons soin de prévenir les collègues concernés.

Pour les représentants du SNES, Gwénaël LE PAIH