Avec l’arrivée à demeure d’un policier dans un collège des Hauts de Seine, on assiste à un virage dangereux de la politique éducative que condamne fermenment le SNES et la FSU.
Déjà la catégorie des MI-SE est en voie d’extinction et se trouve remplacée par des ASEN dont les missions sont à géométrie variable selon les collèges et les lycées.
Avec l’intrusion de la police dans les établissements, les missions éducatives de l’EN sont totalement dénaturées pour ne plus priviligier qu’un seul aspect respressif.
Nul doute que pour les CPE et la Vie Scolaire il s’agit-là d’une véritable atteinte à nos missions et un risque majeur pour nos statuts.
La dérive potentielle pour nous est évidente ; elle porte un nom et un habit que nous avions été bien heureux de jeter aux orties : le surgé.
Toutes les situations (TZR...), tous les chiffres (environ 20 mesures de carte scolaires CPE sans doute) sont dans le rouge. Si nous ne voulons pas mourir et avec nous le service public d’éducation, il est urgent de se mobiliser [1].
Jean-paul LE PRIOL