Fonction Publique Politique salariale
Rien à faire, C. Jacob n’en démord pas : 0,5% d’augmentation conditionnée
à l’ouverture de discussions sur les déroulements de carrières.
Le dossier hors classe n’est qu’un début !
Les fédérations de fonctionnaires, unanimement, refusent les propositions
du ministre et demandent au moins et dans un premier temps, un
engagement sur 1,8%.
Face à cette situation, une seule solution : l’action des personnels.
L’an passé, devant les blocages, les puissantes grèves de février et
mars avaient contraint le gouvernement à rouvrir le dossier et à revoir
ses propositions à la hausse.
le 2 février en Bretagne : les chiffres du rectorat pour 100 collèges/19 LP/23 LGT ayant répondu à l’enquête
total | 22 | 29 | 35 | 56 | |
---|---|---|---|---|---|
Collèges | 39.82% | 35.4 | 44.75 | 37.63 | 42.15 |
LP | 23.66% | 32.96 | 27.47 | 10,3 | 22,09 |
LGT | 30.64% | 36.84 | 33.70 | 20,09 | 32.14 |
1er degré | 27.80% | ||||
ATOS | 29.23% |
Communiqué de Presse (S4)
Grève du 2 février : LES ENSEIGNANTS INTERPELLENT G. DE ROBIEN
Le SNES dispose des résultats de la grève pour 530 établissements et 16 120 personnels attendus.
La participation à la grève est en moyenne de 41 % (45 % en collège et 32,5 % en lycée). La participation est donc presque égale à celle de la grève interprofessionnelle du 4 octobre et meilleure que la grève du 24 novembre qui était une grève dans le seul second degré. Les résultats sont particulièrement bons dans les zones qui se sont mobilisées ces dernières semaines (grève dans l’académie de Lille le 20 janvier, grève et occupations d’établissements en Seine-St-Denis).
Tous les échos qui remontent des établissements depuis ce matin confirment que si les enseignants ont fait aussi grève pour les salaires, c’est très directement le ministre de l’Education Nationale qu’ils interpellent à l’occasion de cette journée. Au cœur de leurs préoccupations, le démantèlement de l’Education Nationale auquel va conduire l’accumulation des mesures annoncées par le ministre, notamment depuis décembre, et dont certaines constituent de véritables reculs de société (remise en cause de la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, remise en cause de la politique d’éducation prioritaire, etc...). Ils contestent tout particulièrement les conditions dans lesquelles se prépare la rentrée (- 4 500 postes d’enseignants, soit - 20 000 en 4 ans) et ne sont pas dupes des atermoiements du ministre qui ne fait que différer sur 2007 son plan de liquidation des ZEP.
Le SNES appelle les personnels à poursuivre l’action :
– En participant aux côtés des jeunes à la manifestation anti CPE du 7 février (un préavis de grève est déposé).
– En préparant dès maintenant les Assises de l’Education prioritaire le 8 mars qui réuniront des délégués de tous les établissements ZEP avec une manifestation en direction du Ministère.
– A discuter d’une grande manifestation nationale réunissant tous les acteurs de l’Ecole pour la fin du mois de mars.
Paris, le 2 février 2006
Ecole : non au renoncement. Appel de chercheurs sur l’éducation paru dans Libération le 7 janvier
Site de reflexion et d’action des non-titulaires de l’éducation nationale