Aux CAPA, CAPN ou CCP : pourquoi je vote SNES
Du 13 au 20 octobre, chacun d’entre vous, titulaire ou non,
est appelé à désigner ses représentants dans les commissions
paritaires académiques et nationales.
Imposé par le gouvernement contre l’avis des organisations
syndicales, le vote électronique, ne doit pas faire obstacle à
votre participation. L’anonymat du vote est garanti par l’identifiant
reçu du chef d’établissement et le mot de passe récupéré
sur une boîte mél de votre choix.
Voter pour les élus du SNES, c’est s’engager individuellement
pour imposer au recteur de s’expliquer sur sa politique
éducative et sa gestion des personnels face à des élus sérieux
et tenaces, déterminés à être les porte-voix de nos
métiers. C’est aussi, au-delà de l’échelon académique, marquer
des points face à une politique que nous combattons.
Notation unique confiée aux chefs d’établissements, rallonge
du temps de travail avec deux semaines supplémentaires
gratuites l’été, toilettage des décrets de 1950 pour un allongement
de nos services hebdomadaires et une remise en
cause de la monovalence... autant d’offensives politiques qui
entrent en cohérence et qu’il nous faut combattre pied à pied
dans des réunions paritaires où vos représentants SNES
portent la colère des salles des profs qui parfois explosent
aussi dans les rues.
Après la grève unitaire du 27/09 et les actions Interprofessionnelles
du 11/10, vous adresserez une nouvelle fois un
message fort au gouvernement et aux candidats à la Présidentielle
en votant pour le SNES qui revendique une autre
politique éducative et budgétaire. Contre l’appauvrissement
du service public de l’École, contre la précarité de ses personnels,
le SNES exige pour la rentrée 2012 un plan d’urgence
pour l’École : recrutements par les concours externes
et internes de 10 000 enseignants supplémentaires, allègement
du service des stagiaires, augmentation des salaires.
Les militants qui se présentent à vos suffrages sont vos collègues,
tous en poste dans un établissement de l’académie.
Ils vivent le même quotidien que vous dans les classes, les
effectifs surchargés, les consignes contradictoires et entendent
prioritairement faire réussir tous leurs élèves. Ils représentent
tous les métiers de l’éducation dans leur diversité à
laquelle le SNES est attaché. L’engagement qu’ils prennent
et pour lequel ils demandent votre soutien, c’est autant pour
garantir l’équité, la transparence et empêcher les passedroits
dans toutes les décisions administratives pour les carrières
que pour défendre une certaine conception de l’École,
du métier et sa réalité devant une hiérarchie ayant trop souvent
des idées stérilisées ou fantasmées puisées dans une
doctrine managériale.
Aux CTA et CTM : pourquoi je vote FSU
La nécessité impérative de porter tous les élèves vers les
plus hautes qualifications possibles, l’apport des nouvelles
technologies, le rapport des élèves au temps, à l’autorité, à
l’effort font évoluer sans conteste nos pratiques professionnelles.
Le SNES réfléchit avec vous sur de légitimes revendications
qu’il faut porter ensemble pour que le plaisir d’être
chaque jour devant les élèves et d’agir pour l’École demeure
notre moteur professionnel. C’est au CTA, comité technique
académique, que ces revendications pourront aussi
avancer, avec, et c’est une nouveauté, la signature d’accords
majoritaires au niveau national ou académique.
Charge de travail, salaires, heures supplémentaires, DGH,
effectifs, stagiaires, précarité, formation continue, avenir des
CIO sont des dossiers dont nous débattrons pour les faire
bouger. Vous donnerez par la force d’un scrutin majoritaire
aux représentants de la FSU les moyens d’en faire un débat
prioritaire dès la première séance.
Gwenaël Le Paih, secrétaire académique