Rappelez-vous en mai 2001 le Conseil Régional votait un « drôle » de paquet cadeau : ouverture d’un Lycée public à Bruz liée à la fermeture du Lycée public Anne de Bretagne et à la restructuration du Lycée public Bréquigny et de l’EREA, tout cela à moyens constants avait imposé le Recteur. La fermeture d’Anne de Bretagne est consommée : - 600 places d’enseignement public, - 42 postes d’enseignants en trois ans. La construction de Bruz est en cours : ouverture Prévue à la rentrée 2005. La restructuration de Bréquigny est en panne alors qu’elle aurait être menée de concert avec la construction de Bruz.
Ouverture de Bruz, donc, à la rentrée 2005 ce qui amène le rectorat à refléchir sur les sections qu’il va y implanter et sur son secteur de recrutement .
Le projet, tel qu’il se dessine actuellement (ouverture des 3 niveaux seconde, première, terminale dès la rentrée 2005, puis rapide montée en puissance avec un effectif de 900 élèves dans les années qui suivent, secteur de recrutement qui ampute sérieusement non seulement celui du lycée Bréquigny mais aussi celui du lycée de Bain de Bretagne) aura des conséquences nécessairement nefastes pour le Lycée Bréquigny.
Ce serait, dès la rentrée prochaine, plus de 500 élèves qui quitteraient ce lycée du sud de Rennes pour aller à Bruz mettant ainsi à mal l’enseignement général dispensé à Bréquigny et surtout sa forte mixité sociale . Le rectorat a-t-il réfléchi pour autant à une redéfinition des formations à Bréquigny ? Aujourd’hui la réponse est non. La réflexion qu’ont pu mener, à ce sujet, le proviseur et l’équipe éducative depuis des années pour permettre un renouveau de ce lycée public et sauvegarder sa mixicité sociale est aujourd’hui totalement niée !
Si l’on s’en tient là aujourd’hui, dressons un rapide bilan pour les lycées publics rennais et même du département :
– Anne de Bretagne :-600 places
– Bréquigny : -500 places environ
– total sur Rennes : -1100 places environ
– Bruz : +600 à 900 places en 2005
– Bain de Bgne : pas de chiffres pour l’instant mais le solde sera sans doute négatif
– total département : -200 à -500 places sans tenir compte de Bain
Voilà « les moyens constants » imposés par le rectorat !
qui peut dire mieux que le Recteur de Rennes en matière de développement de l’enseignement public ?
Cela s’accompagnera bien sûr du cortège de suppressions de poste pour les personnels (une trentaine prévue dès la rentrée prochaine pour les seuls postes d’enseignants du lycée Bréquigny)