Le secrétariat académique et les secrétaires de S2 se sont réunis ce matin, 4 septembre 2008, pour faire le point de la situation dans l’académie deux jours après la rentrée. Il apparaît que si la bataille sur les heures sup’ a été en partie gagnée puisque beaucoup ont été transformées en BMP, celle des conditions d’accueil des élèves et d’exercice de nos métiers reste à mener. Car si la rentrée 2008 fait apparaître de nettes dégradations, les premières annonces concernant 2009 font craindre le pire.
Il est donc indispensable de montrer que contrairement à l’opération de communication organisée par le Ministère, la situation au plan national et dans l’académie est inacceptable : des effectifs à plus de 30 dans de nombreuses divisions de collèges, des refus d’inscriptions, des classes sans enseignant, des services de plus en plus invivables pour les TZR, des contractuels sans emploi. Les exemples ne manquent pas !
Faute d’avoir pu obtenir l’accord des organisations de l’intersyndicale nationale pour une journée de grève au plus proche de la rentrée, le SNES et la FSU ont décidé de prendre leur part à la journée d’action prévue le 11 septembre et de maintenir tout au long du mois de septembre la pression sur le Ministère et la mobilisation dans l’opinion publique et dans la profession.
Dans le cadre des jeudis de l’éducation décidés au plan national, nous avons arrêté pour l’académie de Rennes les actions suivantes :
11 septembre 2008 :
journée nationale d’action pour l’Education. Toutes les initiatives qui pourront être prises localement pour rendre visibles notamment dans les médias les difficultés auxquelles sont confrontés les établissements sont à envisager :
Assemblées Générales,
heures d’info syndicale,
distributions de tracts aux abords des établissements, en ville, aux rond- points (cf modèle joint à adapter au contexte local)
conférences de presse
25 septembre 2008 :
nuits des collèges et des lycées.
En plus des modalités d’actions prévues le 11, il s’agit d’occuper les établissements ce soir-là, pour y organiser des rencontres-débats en direction des parents d’élèves notamment. Il faut prévoir d’y inviter également les élus du secteur. Là encore, il faudra veiller à ce que l’écho médiatique soit le plus large possible.
Chaque établissement doit s’inscrire dans cette mobilisation afin de faire apparaître clairement les conséquences qu’a déjà la politique de démantèlement du service public d’éducation menée par le gouvernement. Il s’agit d’obtenir les moyens qui manquent encore en cette rentrée d’une part et de peser sur le débat budgétaire qui s’engage d’autre part.