Avec une dotation positive de 178
emplois à la rentrée 2013, les perspectives
de réussir sa mutation s’annonçaient
florissantes. En effet, avec
plus de postes vacants en établissement,
les TZR auraient pu trouver à
se stabiliser, les collègues entrants
de l’INTER être affectés dans leurs
vœux et les candidats libres choisir
sereinement la mobilité…
Mais l’éclaircie annoncée a été de
courte durée !

Alors que les nouveaux moyens seront
entièrement absorbés par la
hausse des effectifs scolaires, leur
implantation en établissements sera
principalement réservée aux affectations
des stagiaires, encore et toujours
considérés comme moyen
d’enseignement à part entière !

Le mouvement Intra et la phase
d’ajustement qui suit s’annoncent
donc bien médiocres...

Pourtant, il est encore possible de revendiquer
de nouveaux postes définitifs
ou provisoires dans les
établissements. Parce ce qu’ils augmenteraient
les possibilités de mutations,
le rectorat pourrait se résoudre
à accorder des postes pour sauver la
phase INTRA. C’est donc le moment
de renforcer dans les établissements
les mobilisations contre les
HS et pour des moyens complémentaires
indispensables à l’accueil des
élèves.

La programmation des recrutements
et la reconstruction de la formation
initiale étaient nécessaires. Mais que
peuvent attendre les personnels
d’une loi d’orientation qui n’annonce
aucune amélioration de leur charge
de travail ni de leur salaire alors que
deux semaines de travail supplémentaires
seraient à l’étude ? En pleine
période de débats parlementaires, la
FSU a fait le choix d’appeler à manifester
à Paris le 6 avril : la refondation
ne se fera pas sans des personnels
revalorisés, libérés de tout autoritarisme
local pour être pleinement engagés
dans la réussite de leurs
élèves.
La grève du 31 janvier a mis
un coup d’arrêt à la journée de carence
 : poursuivons le samedi 6 avril
à Paris pour l’École, pour les métiers
de l’Éducation.

Gwénaël LE PAIH, 13 mars 2013

Manifestation nationale pour l’Education à Paris Samedi 6 avril.