Sur le découpage, il est évident que le rectorat n’entend pas revoir une copie qui fait l’unanimité syndicale contre elle. Nous avons une nouvelle fois développé les arguments avancés lors des réunions précédentes : refus de voir les collègues affectés sur des affectations à l’année éloignées de leur domicile (les trois-quarts de l’académie !), sur deux ou trois établissements, parfois en dehors de leur discipline de recrutement et sans indemnités. Le SNES a rappelé son refus catégorique d’un découpage inférieur à 16 zones ce à quoi les représentants du rectorat ne peuvent opposer qu’une logique purement comptable.
Pour nous, il est hors de question d’accepter ce découpage en 8 zones et nous considérons que sur ce point, la discussion n’est pas close.

Le rectorat a ensuite présenté ses projets en terme de calibrage des 8 nouvelles ZR : TOUS LES TZR SERONT CONCERNES PAR UNE MESURE DE CARTE SCOLAIRE, afin d’être réaffectés sur une des nouvelles zones. Nous avons immédiatement posé comme condition à cette démarche que chaque TZR actuel qui ne serait pas réaffecté sur un poste fixe en établissement ait la garantie de retrouver une affectation sur la ZR correspondant à sa ZR actuelle. La réponse a été pour le moins édifiante. « Tout le monde ne retrouvera pas sa chaise », a dit la secrétaire générale adjointe. L’objectif reste de rééquilibrer le quota de TZR sur chaque nouvelle zone, quoiqu’il leur en coûte. Il est évident que les conséquences de telles mesures seraient désastreuses pour un grand nombre de collègues.
De plus, le rectorat a dû avouer que ce calibrage ne serait possible que pendant la phase intra académique, en fonction des vœux des uns et des autres (postes fixes ou ZR). Bien sûr, cela ne pourrait donc se faire qu’en l’absence d’un contrôle par les représentants des personnels, ce qui est tout aussi scandaleux. Reste encore pour le rectorat à prendre les décisions qui s’imposeraient en terme de bonifications de carte scolaire pour les réaffectations, ce qui dans le contexte actuel est pour le moins complexe. Sur ce point, le rectorat n’est pas en mesure de répondre…

Ainsi, si le SNES reste résolument opposé au principe d’un redécoupage (à plus forte raison en huit zones), il l’est tout autant en ce qui concerne un redéploiement qui se ferait sur de telles bases. Nous avons rappelé à l’occasion des débats sur chacun des points évoqués qu’en tout état de cause, nous étions avant tout présents pour tenir les collègues informés des projets de l’administration et informer le rectorat lui-même que la partie n’est pas encore gagnée. C’est en effet au CTPA du 25 mars qu’il reviendra de se prononcer sur cette question et que, d’ici-là, les collègues resteront mobilisés et déterminés à agir pour faire reculer ce projet inacceptable.

Nous appelons donc les collègues TZR à se joindre au
rassemblement académique le
mercredi 24 mars à 15 h au rectorat
et à la réunion TZR qui aura lieu
à 17 h à l’auberge de jeunesse, rue de St- Malo.
Il s’agira à cette occasion de décider ensemble des actions à engager.

Pour le secteur TZR du SNES
Morgane Petiteau
Vincent Plé