Une nouvelle fois les GRETA sont mis en difficulté. En effet, depuis le 1er janvier 2006, les coûts inhérents à la pension civile (retraite) des personnels titulaires de l’Education nationale qu’ils emploient sont désormais à la charge des GRETA. La pension des fonctionnaires est pourtant une dépense ordinaire de l’Etat.
La FSU déplore cette mesure qui est une des conséquences, non maîtrisée, de la mise en œuvre de la LOLF (Loi Organique relative aux Lois de Finances) : le Ministère de l’Education nationale n’a pas réagi alors que cette décision du Ministère des Finances fait augmenter de 50% pour les GRETA le coût d’un poste.
La FSU se bat pour que l’Education nationale continue à assurer sa mission de formation continue avec des personnels titulaires, mais elle constate que certaines directions de GRETA décident, dans la précipitation, de supprimer des postes (une vingtaine sur l’académie) sans en mesurer toutes les conséquences pour la mission de service public.
D’autres, parfois les mêmes, préparent une aggravation significative des conditions de travail en augmentant les charges de travail de l’ensemble des formateurs, qu’ils soient contractuels ou titulaires. Les personnels s’attendent à des licenciements de personnels non-titulaires à la fin de l’année civile.
La FSU est intervenue auprès du rectorat et du ministère pour que la compensation des cotisations patronales continue à être prise en charge par l’Etat, comme elle l’était avant le 1er janvier dernier. Elle s’adresse aux autres organisations syndicales pour envisager dans l’unité les autres actions qui s’imposent.
Pour la FSU-Bretagne :
Jean-Luc Le Guellec, André Le Bourg, Bruno Lévéder