– l’action des personnels IATOSS le 18 mai
– l’action de l’ensemble des personnels de l’Education Nationale le 25 mai
Quels sont les enjeux dans le contexte actuel ?
L’action du 12 mars à l’initiative des fédérations de l’EN a été une réussite. Le Ministère, droit dans ses bottes n’a absolument pas bougé sur les dossiers éducatifs, notamment sur les questions de retraits d’emplois et de diminution des postes aux concours, hypothéquant lourdement les conditions d’enseignement dans le second degré pour de nombreuses années.
Depuis le 12, dans l’Académie nous avons mené des actions qui ont donné quelques résultats : 1000f de plus pour les contractuels à partir de janvier 2004, moins de retraits d’emplois que prévus pour les CPE et les COPSY. Pour les TZR nous n’avons pu empêcher le redécoupage en 8 zones, cependant nous avons évité les 5 zones et obtenu que le rectorat renonce au recalibrage des zones.
Fin mars les élections régionales ont clairement montré qu’une majorité de français rejette la politique gouvernementale. Le mouvement social du printemps dernier sur la décentralisation et les retraites , le mouvement des intermittents, des urgentistes, des chercheurs... y ont sans aucun doute largement contribué.
Le gouvernement sorti affaibli de ces élections multiplie les effets d’annonces essayant de désamorcer un certain nombre de situations et de conflits latents .
Habilement, le nouveau ministre de l’Education indiquait ce matin sur France Info une programmation pluriannuelle de recrutements qui prendra en compte l’évolution de la démographie dans le second degré et la necessité d’éviter les coups d’accordéon au niveau du nombre de postes mis aux concours chaque année.
Chacun sait que de son coté Sarkozy maintient le cap de la diminution de l’emploi public. Autant dire que la programmation de Fillon sera à minima d’autant que dans cette affaire là , la démographie a bon dos : l’augmentation du nombre d’élèves dans le premier degré aujourd’hui aura bien des incidences dans quelques années sur le second degré .
Il nous semble donc qu’il faut profiter de la situation dans laquelle se trouve le gouvernement, après les Régionales et avant le européennes pour appuyer sur l’accélérateur et mettre la pression pour que ce plan ne soit pas un plan à minima.
Pour ce qui est de la décentralisation et du transfert des personnels TOS aux régions, là aussi le gouvernement est en grande difficulté, d’une part parce que les Présidents des Conseils régionaux s’y opposent et d’autre part parce que y compris au sein de la majorité parlementaire nombre d’élus s’interrogent. Là aussi sachons profiter de la situation pour obtenir l’annulation du transfert.
Ce contexte place le mouvement syndical devant de grandes responsabilités car chacun sait qu’au delà des discours de Chirac, Raffarin et des conférences de presse des différents ministres cette semaine il va falloir nous faire entendre pour faire changer les choses.
D’où la nécessité d’agir dans la continuité des actions menées depuis le 12
Depuis des mois nous nous battons, le 18 et le 25 mai sont les prochaines étapes. Elles sont complémentaires, nous devons les réussir !
C’est à la réussite de ces 2 actions que le secrétariat du SNES et les S2 ont travaillé ce jeudi matin .
Les personnels IATOS souhaitaient une action spécifique sur le refus du transfert. Cette action est en lien direct avec les actions du printemps dernier sur la décentralisation .
L’intersyndicale IATOS (SNASUB, SNETAP, UNATOSS/FSU, FO, CGT, UNSA) appelle les personnels non enseignants à envoyer un délégué par établissement à Paris le 18 mai.
Dans le respect de leur préoccupation à savoir, faire apparaitre leur spécificité, le SNES avec les autres syndicats du second degré de la FSU (SNEP, SNUEP)appelle les enseignants à soutenir cette action en participant collectivement au financement du déplacement du délégué de l’établissement et au paiement de sa journée de grève .
Si le gouvernement restait sourd au soir du 18, la journée du 25 qui intègre dans sa plate forme la question essentielle de la décentralisation servira de rebonds avec cette fois une participation de tous les personnels .
Nous avons la conviction que dans le contexte politique actuel, il est tout à fait possible de gagner sur la question du refus du transfert des Tos . Il faut convaincre les collègues et créer les conditions de ce succès.
Le 25 reprend dans sa plate forme les questions de décentralisation et la revendication d’un collectif budgétaire pour la rentrée 2004 .
Maintenant on connaît les conditions exactes de cette rentrée (Cf le SNES BRETAGNE numéro 60) ; elle sera très difficile et pour les élèves et pour les personnels. Nous y revenons dans un SNES BRETAGNE spécial actions du 18 et du 25 qui sera distribué dans tous les établissements dès la fin de semaine et disponible sur le site du S3 dès mercredi.
Pour préparer ces 2 journées d’action nous appelons dans tous les établissements de l’académie à une AG de tous les personnels le vendredi 14 mai
La FSU prend contact avec les organisations syndicales engagées dans ces 2 actions dès lundi pour des appels communs
A cette AG il faudra argumenter, revenir sur les dossiers en cours, convaincre nos collègues ATOS pour le 18 et organiser la solidarité.
Que les secrétaires de S1 téléchargent la version .pdf de ce texte et la distribuent dans les casiers des collègues