Après la mobilisation et la grève du 13 janvier, d’une ampleur inédite, le gouvernement a montré des signes de fébrilité. Des engagements ont été pris en urgence lors d’un réunion au cours de laquelle le ministre Blanquer s’est montré fragilisé par la reprise en main du Premier Ministre.
Pour autant, les maigres avancées obtenues sont très loin de satisfaire les attentes des collègues face à la crise sanitaire et plus largement face à la situation de l’Éducation Nationale.
Le SNES-FSU continue d’exiger des mesures fortes en matière de protection des personnels et des élèves face au virus. Il faut reporter les épreuves de spécialité du bac en juin, annuler toutes les suppressions de postes prévues pour la rentrée et créer tous les postes nécessaires à une amélioration des conditions de travail des équipes et assurer les remplacements.
Au delà de ces mesures d’urgence, le SNES-FSU exige un collectif budgétaire pour l’éducation nationale pour programmer un plan pluri-annuel de recrutements et une revalorisation immédiate des salaires.
Dans ce contexte, le SNES-FSU 35 appelle les collègues, dans le cadre de l’appel intersyndical, à se mobiliser tout au long de cette semaine par des réunion (HIS, AG) pour échanger et faire le point sur les exigences locales en terme de moyens et sur les revendications. Nous invitons les collègues à rejoindre le rassemblement jeudi 20 janvier à midi devant la DSDEN.