5 juillet 2019

Actualité académique

Après le bac, une rentrée bien compliquée pour le Ministre si rien ne change !

Après le bac, une rentrée bien compliquée pour le Ministre si rien ne change !

 Communiqué de presse -

Ce 5 juillet, les résultats du bac ont été délivrés à tous les élèves de l’Académie. Le SNES-FSU Bretagne félicite tous les élèves pour leurs résultats, les efforts fournis tout au long de l’année et encourage ceux appelés aux oraux de rattrapage. C’est une source de grande satisfaction pour les personnels enseignants qui portent une grande attention aux examens de leurs élèves après des mois de travail pour la réussite de tous.

Après une grève retentissante le 1er jour des surveillances du bac qui a vu nombre de lycées bretons touchés par le mouvement, les collègues de l’académie se sont retrouvés sur les positions du SNES pour ne pas bloquer l’examen. Les réunions de jury de bac ont ensuite été l’occasion pour les collègues d’exprimer, par des motions ou des pétitions, leur soutien aux collègues qui ont choisi dans plusieurs académies de poursuivre collectivement les mobilisations.

La violence du Ministre, ses propos autoritaires et menaçants à la veille des délibérations ont été très mal reçus par les collègues de l’Académie. Menacer la souveraineté des jurys enseignants, insécuriser des procédures réglementaires et imposer des ordres illégaux heurtent la professionnalité des enseignant-es. En refusant toute ouverture ou dialogue, le Ministre nie la réalité de la contestation et élude la préparation chaotique de la rentrée en lycée. Mais ni les enseignant-es ni les parents d’élèves ne sont aujourd’hui résolu-es à accepter un lycée plus inégalitaire qui organise, en lien direct avec Parcoursup, la concurrence entre les élèves et laisse les plus fragiles de côté.

En Bretagne, comme ailleurs, la profession redoute les conditions de rentrée 2019, avec des moyens supprimés en collège comme en lycée et elle l’exprimera avec plus de force encore en septembre. Le climat tendu de cette fin d’année préfigure une rentrée bien compliquée pour le Ministre si rien ne change.