Ce dispositif est pour tous les personnels de l’Éducation Nationale une opportunité importante dans leur carrière. La formation continue via le PAF (Plan Académique de Formation) se réduit d’année en année. De même, les récentes « formations » à la réforme collège sont loin de répondre aux besoins des collègues. Il est donc essentiel de pouvoir bénéficier de la possibilité de se former à un projet choisi, tout en restant rémunéré par l’employeur.

La FSU déplore que seuls 420 mois de rémunération soient proposés pour les collègues enseignants, CPE et Psychologues de l’Éducation Nationale pour l’année 2017-2018. Cela n’a permis qu’à 44 collègues sur 849 demandeurs d’obtenir ce congé dans notre académie.
Pour classer les demandes, le Rectorat a adopté deux critères de sélection dans l’ordre suivant : le nombre de refus précédents puis l’ancienneté générale de service (AGS).
Au-delà de ces critères, plusieurs priorités académiques ont été fixées par le Recteur :

• le prolongement d’un congé formation rémunéré engagé l’année précédente ;
• la situation des agents non-titulaires ;
• la formation à la langue bretonne, pour répondre aux besoins académiques ;
• la prise en compte cette année de la situation exceptionnelle des collègues du collège Surcouf.

Ces priorités peuvent permettre de s’affranchir des critères classiques, sans toutefois bousculer le contingent de façon conséquente. Cette année, seuls 5 collègues ont bénéficié d’un traitement prioritaire.
La répartition des mois de congé formation rémunérés accordés par l’autorité académique se fait sur deux blocs budgétaires distincts, les CPE (titulaires ou non) étant traités dans un contingent distinct des autres corps.