Ce mouvement est exceptionnel par le nombre de mutations obtenues : 43 au total. Nous nous réjouissons particulièrement de cette situation pour le département d’Ille et Vilaine, où notre action a permis de mettre au mouvement plusieurs postes antérieurement bloqués.

Le mouvement est aussi exceptionnel du fait des cinq postes vacants à l’issue des affectations, tous dans le Finistère, trois en collège, un en lycée, un en LP. Nous déplorons le nombre insuffisant d’entrants imposé par le ministère. Cette logique démontre la pénurie de recrutement de CPE, fragilise nos conditions de travail et dégrade la qualité du service public d’éducation. Ainsi, cinq collègues n’ont pas eut l’opportunité d’entrer dans l’académie de Rennes.

Enfin, il est exceptionnel parce c’est peut-être le dernier mouvement où les élus ont pu garantir l’égalité de traitement entre les collègues. Pour plus de précisions, vous pouvez vous reporter à la déclaration préalable, ci-jointe.

Eléments d’analyse :
Le mouvement est important dans le Finistère et l’Ille et Vilaine du fait du grand nombre de postes vacants avant le mouvement. Dans l’Ille et Vilaine, les 11 postes vacants ont permis de muter 19 collègues, dont 7 entrants dans l’académie. On se satisfait que 47 % des titulaires d’un poste dans le département aient obtenu une mutation. Dans le Finistère, 26 % des 23 demandeurs ont obtenu une mutation.
A contrario, dans les départements des Côtes-d’Armor et du Morbihan très peu de collègues ont pu muter, deux par département.
En ce qui concerne les TZR, on peut déplorer la difficulté pour les collègues de se stabiliser sur un poste fixe, particulièrement dans l’Ile et Vilaine où aucun n’obtient de mutation.

Barres d’entrée :

Côtes-d’Armor :
431,2
Finistère :
5 postes vacants
Ille et Vilaine :
496,2
Morbihan :
485,2

Les élus CPE du SNES-FSU

Isabelle Dréan, Catherine Flant, Caroline Lameloise, Pierre-Yves Moré,
Sandrine Pemp, Laurent Trochet-Voyeaud