Trois familles dont les enfants sont scolarisés au collège Thérèse-Pierre de Fougères, n’ont plus de logement depuis la fin des vacances de Pâques après avoir été déboutées de leur demande de droit d’asile. Un rassemblement a eu lieu ce lundi soir place Aristide-Briand pour leur venir en aide.
« On ne laissera pas des élèves à la rue. » Ce lundi 19 juin 2017, place Aristide-Briand a débuté une mobilisation afin de venir en aide à trois familles dont les enfants sont scolarisés au collège Thérèse-Pierre de Fougères.
Pour Michel Payen, de la FSU, « la mairie et l’État doivent prendre leurs responsabilités. On ne peut pas scolariser des enfants sans savoir où ils vont dormir le soir. »
Dans la rue depuis la fin des vacances
Déboutées de leurs demandes de droit d’asile, ces familles sont aujourd’hui expulsables. Trois couples et 10 enfants d’origines albanaises, arméniennes et tchétchènes sont menacés.
« Depuis la fin des vacances de Pâques, elles n’ont plus accès aux places dans les centres d’accueil de demandeurs d’asile et le 115 pour les hébergements d’urgence, est sous-dimensionné à Fougères », explique Pierre Jeanneteau pour le collectif de personnels du collège Thérèse- Pierre soutenu par l’intersyndicale (CNT-FO-FSU) et les parents d’élèves (FCPE).
Un deuxième rassemblement prévu mercredi
Après avoir sollicité la mairie et la sous-préfecture, cette dernière a simplement assuré pouvoir héberger les trois familles jusqu’au 7 juillet. « Ils vont aller où ensuite ? s’interroge Pierre Jeanneteau. Nous souhaitons retrouver ces élèves à la rentrée. D’autant que selon nos informations, il y aurait d’autres familles dans cette situation dans d’autres collèges. »
Un deuxième rassemblement est prévu, mercredi 21 juin, place Aristide-Briand, de 13h30 à 16h.
Les personnels et parents d’élèves du collège Thérèse-Pierre sont mobilisés.
D’après Ouest-France