Piloté par le secrétaire général adjoint, M. Vincent Larzul, et M^me Tu, cheffe de bureau de la DIVE, ce GT a été l’occasion pendant 1h45 pour l’administration de présenter les mesures (retraits ou ajout d’emplois d’AED) envisagées pour la rentrée 2025 et pour les organisations syndicales de porter la voix et les revendications des AED et des établissements.

Le SNES-FSU a dénoncé la diminution des moyens alors que les besoins des établissements augmentent du fait d’une dégradation du climat scolaire et de la santé mentale des élèves, avec toujours davantage de charge qui pèsent sur les vies scolaires. Alors qu’il faudrait davantage d’adultes dans les établissements, le Rectorat opère des mesures de retrait.

Le SNES-FSU a rappelé que le barème permettait une équité de traitement entre les situations mais que certaines particularités des établissements devaient être prises en compte, notamment les travaux ou le nombre d’élèves transportés. Il a demandé une réflexion sur l’ajout d’un critère sur ce point.

M. Larzul a rappelé que le Rectorat était engagé dans une trajectoire de retrait d’emploi d’AED du fait d’une surconsommation passée d’emploi d’AED récupérés sur les emplois d’AESH non utilisés. L’académie s’est donc engagée auprès du ministère à restituer 70 emplois d’AED en trois ans. Après 22 retraits d’emplois d’AED l’année dernière, le rectorat prévoit cette année une cible de 16 emplois d’AED en équivalent temps plein (EQTP). Il a expliqué que des discussions avaient eu lieu avec les chefs d’établissements concernés et s’est engagé à avoir une attention particulière pour certaines situations.

Comme 16 % des AED sont désormais en CDI, le SNES-FSU a demandé la tenue d’un GT pour réfléchir à une grille d’avancement et à une campagne de mobilité, comme cela se fait dans d’autres académies.

Les tableau ci-dessous présentent les mesures envisagées par le rectorat au moment du GT, sachant que nos interventions et les arbitrages du rectorat pourront faire évoluer certaines situations d’ici le mois de juin.