Le Bac Blanquer ne cesse de subir des modifications et ajustements tant il a été mal pensé dès son origine. Cette fois-ci, une des revendications portées par le Snes-FSU a été prise en considération. Le ministère a en effet annoncé vendredi 29 avril, l’octroi de 4 demi-journées libérées de cours pour corriger les épreuves de spécialité entre le 17 mai et le 3 juin.
Le Snes-FSU se bat depuis le début de la mise en place du Bac Blanquer pour que le travail de correction effectué par les enseignants soit reconnu à sa juste valeur. C’est désormais aux enseignants de se saisir de ces quatre demi-journées libérées afin que ce qui a été annoncé ce vendredi 29 avril, après des mois de discussions, devienne pérenne dans le temps et se maintienne tant que le Bac Blanquer existe. Si ces demi-journées ne sont pas prises ne seraient-ce pas là un bel argument que le ministère pourrait avancer pour les supprimer l’an prochain ?
Il nous paraît évident qu’il faut utiliser ces quatre demi-journées pour les consacrer aux corrections sans avoir de cas de conscience. En effet, la désorganisation suscitée par le Bac Blanquer n’est pas de la faute des enseignants. Le Snes-FSU n’a cessé de dénoncer les effets de ce nouveau Bac sur l’organisation des cours. Montrons donc, en prenant ces 4 demi-journées, que cette désorganisation est réelle. Confrontons notre ministre à la réalité de ce qu’est son nouveau bac.
Nous vous invitons à discuter de ces quatre demi-journées de correction avec vos collègues avant d’avoir les informations sur la mise en oeuvre concrète de cette mesure.