Camarades,

La FSU remercie les organisations de parents, de lycéennes et de lycéens qui nous rejoignent.

Après le 20 janvier, après le 5 février, la FSU, dans l’unité syndicale, est de nouveau rassemblée place de la Liberté et partout en France, déterminée face au patronat qui veut augmenter ses profits et déterminée face au gouvernement qui exécute.

La seule réponse que nous ayons entendue depuis le 5 février est l’affirmation que le gouvernement poursuivrait la même politique, en l’aggravant. Un ministre s’est retiré, son successeur prépare pour 2006 davantage de profits pour les patrons, davantage de restrictions pour les salariés et il annonce deux fois plus de suppressions de fonctionnaires.

Moins d’écoles, moins de collèges, Plougasnou et Camaret rayés de la carte, Plabennec et Ergué-Gabéric renvoyés à un futur improbable, moins de professeurs, davantage de prisons, quelle régression, quelle cécité, quelle insulte à l’intelligence, quelle menace pour la démocratie !

Ensemble défendons le code du travail et les statuts de la fonction publique. Ca suffit !

Ensemble refusons les délocalisations et les transferts de missions et de personnels . Ca suffit !

Ensemble exigeons le maintien et l’amélioration du pouvoir d’achat des actifs et des retraités face à la dictature du CAC 40 et face aux privilèges de la noblesse patronale. Ca suffit !

Ensemble refusons la remise en cause des 35 heures et l’allongement du temps de travail. Ca suffit !

Ensemble exigeons le maintien d’un service public de proximité, de justice et de solidarité. Ca suffit !

Ensemble refusons le projet de loi sur la recherche et l’innovation. Ca suffit !

Ensemble exigeons le retrait total du plan Fillon et refusons toutes les régressions qu’il contient. Ca suffit !
La FSU et la FCPE vous invitent à en débattre ici même à Brest salle des conférences de la mairie le vendredi 25 mars à 20h30.

Ca suffit ! Comme d’autres et Victor Hugo avant nous, face aux mêmes politiques injustes et dangereuses nous disons à nos honorables élus qu’ils sont tombés dans une méprise regrettable, qu’en croyant faire des économies d’argent, c’est la fraternité et la paix de la femme et de l’homme dans la société qu’ils mettent en danger. Nous repoussons cette politique pour la dignité de la France et de l’Europe, nous la repoussons pour la dignité de la République.

Avec la FSU, ensemble et maintenant une nouvelle fois nous disons : ça suffit !

Continuons le combat !


Brest place de la Liberté, le 10 mars 2005