Les conseils école-collège se réunissent en ce moment dans les collèges.
L’objectif affiché est d’aller plus loin dans la construction d’une école du socle en mettant en place une « nouvelle gouvernance académique ». Il s’agit de mettre en phase : projets académique, de circonscription, d’école du socle, du collège et de chaque école et de mettre en œuvre un principe de subsidiarité (en droit administratif : principe de délégation verticale des pouvoirs).
Au niveau académique, les réseaux de « territoires apprenants » sont créés avec une autonomie pour définir et mettre en œuvre une politique éducative fondée sur un projet actualisé avec les autorités académiques.
Alors que 7 réseaux de lycées sont nés en 2018, de janvier à juin 2019, ce sont 210 écoles du socle (une par secteur de collège) qui doivent se structurer autour d’une « déclaration de politique générale » concernant les enseignements de la maternelle à la fin du cycle 4.
Nous entrons là dans la phase d’élaboration des projets qui seront contractualisés avec les autorités académiques sous trois aspects : projets, contrats d’objectifs, plan d’actions pluriannuel.
Le SNES-FSU, tout comme le SNUipp-FSU appelle les collègues à ne pas remplir les documents d’auto-positionnement proposés pour l’évaluation diagnostique.
Si le SNUipp-FSU et le SNES-FSU ont toujours milité pour qu’un travail de concertation se fasse entre les collègues de CM2 et de 6è, ils considèrent que ce travail doit résulter de l’initiative des personnels, dans le respect de la liberté pédagogique et des champs d’intervention de chacun.
Ces échanges devraient se faire sur le temps de travail, autour de thématiques décidées par les collègues et en dehors de tout regard hiérarchique.
La démarche d’auto-positionnement imposée aux écoles va à l’encontre de ces principes.
Nous devons garder la main sur ce travail de liaison école-collège !
Des Formations d’Initiative Locale seront également programmées pour chaque école du socle pour élaborer le projet d’école. Celui-ci pourrait contenir les axes du projet actuel et son bilan, des points forts et des points à travailler, un recueil d’indicateurs chiffrés (Indice de Position Sociale, évaluations nationales, redoublements, signalements du médecin scolaire...).
Dans les réunions de directeurs du premier degré, certains IEN évoquent une restructuration en profondeur des écoles. La première conséquence serait une perte de l’identité du premier comme du second degré.
Faites nous remonter la façon dont ce projet école du socle se met en place au sein de votre établissement. snes.35@wanadoo.fr