Barrer la route au FN n’a fait aucun doute pour le SNESFSU
tout en criant haut et fort, comme nous l’avons fait
dans la rue le 1er mai, qu’il faut en finir avec ces politiques
libérales qui rompent les solidarités et concentrent les richesses
aux dépens du plus grand nombre. La suite n’est
pas encore écrite et, de l’installation du nouveau gouvernement
aux législatives, prenons toutes les occasions pour
défendre nos exigences de justice sociale, d’une autre répartition
des richesses et d’essor des services publics.
La semaine du 15 mai, dans le cadre d’une campagne nationale,
le SNES propose aux équipes de collège de faire
remonter au nouveau ministre leur bilan de la réforme. Des
améliorations immédiates sont nécessaires pour retrouver
le sens de notre métier et ne pas revivre une seconde année
comme celle-ci. Les collègues sont à bout de forces
et malgré cela, les jeunes les plus fragiles ou en difficultés
d’apprentissage ne semblent pas avoir mieux réussi.
Améliorer les conditions de travail des personnels, renforcer
l’accompagnement des élèves et des familles, favoriser
l’émancipation de toute la jeunesse par l’école publique,
le SNES n’entend certainement pas dissocier les principes
fondamentaux qui guident son action, notre syndicalisme
de transformation sociale étant par ailleurs majoritaire
dans la profession. Il répondra pied à pied à toute tentative
de fragilisation de nos métiers sans en rabattre sur la
défense de l’intérêt général. Alors avec les luttes qui se dessinent
pour préserver notre modèle social, renforcez tout
de suite le syndicat en faisant adhérer et en participant à
sa vie démocratique : jusqu’au 6 juin, votez pour désigner
les équipes militantes de l’académie en responsabilité les 2
prochaines années.
Gwénaël Le Paih
