Le 8 mars 2022 : soyons nombreuses et nombreux en grève pour l’égalité salariale, pour obtenir de nouveaux droits, pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles et pour combattre toutes les idées réactionnaires portées par nos pires détracteurs.
A Rennes, rendez-vous à 11h à Villejean-Université avec un large collectif associatif et syndical pour le départ de la manifestation. La journée se poursuivra dans une ambiance festive et revendicative autour de stands place de La République.
Le 8 mars, partout dans le monde les femmes luttent pour gagner l’égalité et cette lutte pour les droits engage l’ensemble du monde du travail.
Dans l’Éducation, la rémunération des enseignantes est inférieure de 16% à celle des enseignants.
A partir de 20 ans d’ancienneté, les femmes accèdent moins rapidement à la Hors Classe. 28% des hommes sont à la Hors Classe et seulement 24% des femmes.
Comme dans les autres secteurs d’activité, les femmes sont sur-représentées dans les emplois précaires, peu rémunérés et offrant de faibles perspectives de carrière comme par exemple les emplois d’AESH.
La retraite est également un enjeu d’égalité entre les femmes et les hommes : temps partiel cumulé, des carrières moins longues ou hachées, et remise en cause des droits familiaux dans la fonction publique, affectent fortement la situation des retraitées.
Alors que c’était une grande cause du quinquennat Macron, les inégalités salariales n’ont pas bougé.
La FSU portera haut et fort l’urgence sociale que représente le dégel de la valeur du point d’indice mais aussi l’exigence de mesures ambitieuses en faveur de l’égalité professionnelle femmes/hommes.
Elle exige des politiques publiques qu’elles s’attaquent réellement à la ségrégation professionnelle, aux parts variables de rémunération et au temps de travail.
Le 8 mars soyons nombreuses et nombreux à porter haut et fort ces revendications !
Tract de la FSU