Pour ceux qui en doutaient encore, le ministre Blanquer a rappelé lors des débats sur son projet de loi, son attachement à des valeurs résolument ancrées à droite, pour une école du tri social et de la relégation des plus faibles. Alors que la profession et les usagers attendent des avancées fortes en terme de moyens et d’ambition, le gouvernement et ses députés répondent drapeaux, Marseillaise et tenue correcte exigée.
La création des établissements public des savoirs fondamentaux sous couvert de poursuivre l’idéologie de l’école du socle du précédent gouvernement épaulé par les syndicats « progressistes », permettra par la mutualisation des moyens de supprimer toujours plus de postes. L’objectif ? Participer à la « nécessaire » diminution des dépenses publiques.
Les fonctionnaires sont plus que jamais dans le viseur du gouvernement et du président Macron. La réforme à venir de la fonction publique s’annonce désastreuse. Les premiers éléments livrés par le secrétariat d’état aux représentants des personnels laissent présager d’une attaque sans précédent. En témoigne la volonté gouvernementale de dessaisir les commissions paritaires de la plupart de leur prérogatives (carrières, mutations etc...) et de réduire le champs d’action des CHSCT (voir ici le communiqué de la FSU).
Dans ce contexte les syndicats de la FSU soutiennent toutes les initiatives d’actions qui permettent de mobiliser les collègues et les usagers et de communiquer au grand public sur les intentions du gouvernement : La journée d’action interprofessionnelle du 19 mars sera un temps fort de mobilisation qui doit permettre à la profession de s’opposer aux réformes Blanquer pour une autre rentrée 2019 et d’affirmer la volonté de toutes et tous de préserver et développer la fonction publique.